Sancta Maria

film sorti en 1941
Sancta Maria
Description de cette image, également commentée ci-après
Conchita Montes et Amedeo Nazzari dans une scène du film.
Réalisation Edgar Neville
Pier Luigi Faraldo
Scénario Guido Milanesi
Alessandro De Stefani
Edgar Neville
Musique Edgardo Carducci
Acteurs principaux
Sociétés de production EIA Fonoroma
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre drame
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sancta Maria est un film dramatique italien réalisé par Pier Luigi Faraldo et Edgar Neville, sorti en 1941. Il s'agit d'une adaptation du roman homonyme de Guido Milanesi. Il est classé dans les films de propagande anti-soviétique.

Synopsis modifier

Lorsque l'homme qu'elle aime est touché par une maladie mortelle, une jeune femme russe, jusque là communiste, découvre la consolation de la foi. Elle prie la Madonne, obtient la guérison de son amant, et se convertit.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Critique modifier

Giuseppe Isani, dans les pages de la revue Cinema du , dénonce l'aspect artificiel du développement sur la conversion (« C'è troppo palese l'aria del costruito a tavolino »), et reconnaît que la réalisation a adroitement combiné les éléments dus au hasard (« ...sa, con indovinata discrezione presentarvi la vicenda troppo appoggiata troppo abbondantemente sul furtuito e la combinazione »).

Notes de production modifier

Le film est tourné entièrement à Rome dans les studios de Cinecittà en deux versions, l'une espagnole sous le titre La muchacha de Moscù réalisée par Neville et l'autre italienne réalisée par Faraldo. La publicité en salle donnait le ton : « Il primo film italiano antibolscevico (Le premier film italien anti-bolchevique) ». Dans la version espagnole, apparaissent quatre acteurs de ce pays : Rafael Calvo, Miguel Del Castillo, Anita Delgado et José González au lieu de certains acteurs italiens. Il s'agit de l'un des trois films tournés par Neville à Rome, avec Frente de Madrid (en italien : Carmen fra i rossi) et Il peccato di Rogelia Sanchez (it).

Le roman de Milanesi sera à nouveau adapté à l'écran 14 ans plus tard, dans Prisonniers du mal (Prigionieri del male) réalisé par Mario Costa, avec entre autres Nino Manfredi à ses débuts. Dans cette version, les nuances liées à la propagande sont atténuées et est plus développée la dimension sentimentale.

Références modifier

Bibliographie modifier

  • (it) Francesco Savio, Ma l'amore no, Milano, Sonzogno,
  • Recension dans le Corriere della Sera du
  • (it) Enrico Lancia et Piero Pruzzo, Amedeo Nazzari, Rome, Gremese editore,

Notes modifier

Liens externes modifier