Wikipédia

Samuel T. Herring

rappeur américain
Samuel T. Herring
Description de cette image, également commentée ci-après
Samuel T. Herring au Kausmonaut Festival 2015
Informations générales
Surnom Hemlock Ernst
Nom de naissance Samuel Thomson Herring
Naissance (40 ans)
Comté de Carteret, Caroline du Nord, États-Unis
Activité principale Chanteur, Rappeur
Genre musical Rock indépendant, Hip-hop, hip-hop underground, hip-hop alternatif
Années actives Depuis 2010
Labels Madlib Invazion
Site officiel www.hemlockernst.com

modifier Consultez la documentation du modèle

Samuel T. Herring, est un musicien américain né le [1], connu pour être le chanteur du groupe de rock indépendant Future Islands[2]. Il officie aussi sous son le nom de rappeur de Hemlock Ernst[3],[4].

Biographie modifier

Né dans le Carteret County, Caroline du Nord, Samuel Herring a grandi à Newport[5] et Morehead City[2] et a commencé à faire du rap à l'âge de 14 ans[6].

Future Islands modifier

Article détaillé : Future Islands.

En 2003, pendant qu’il fait ses études à l’East Carolina University à Greenville en Caroline du Nord, il forme avec des collègues, le groupe Art Lord & the Self-Portraits qui durera jusqu’à l’automne 2005. En début de 2006, il forme Future Islands avec des anciens membres de son premier groupe et ils déménagent à Baltimore en 2008[7].

Hemlock Ernst modifier

Parallèlement à Future Islands, Herring continue à faire du rap, soit en solo – sous le nom de Hemlock Ernst – soit avec son frère, sous le nom de Flesh Epic[8]. En 2010 il apparait en tant qu’invité sur Gotta Go, dans la mixtape Feature Baltimore du duo de hip-hop Rapdragons[9],[10].

Hemlock veut dire Grande ciguë en anglais et le nom vient d’un poème que Herring a écrit sur un forum on-line, pendant la classe de troisième, sur la mort du philosophe Socrate en prenant ce poison. Ernst vient du nom de son alter-ego à Art Lord & the Self-Portraits - Locke Ernst Frost - dont Ernst est une référence à l’artiste Max Ernst[11].

Cependant, devant se concentrer sur la carrière de Future Islands c’est seulement en 2013[12] - quand il prend une pause des tournées de son groupe – qu’il arrive à avoir plus de temps pour se consacrer à son projet de rap[7],[4]. Avec la sortie de l'album Singles de Future Islands, Herring retourne aux tournées jusqu’à 2015[4].

En 2015 Hemlock Ernst collaboré dans les projets d'autres artistes[4] tels que Milo[13] et Scallops Hotel[14], Curse ov Dialect[15], Busdriver[16], Cavanaugh[17], Earl Sweatshirt[18] ou 83Cutlass[19].

En 2016 il a participé dans titre "Protectors of the Heat" de l'album Hella Personal Film Festival de Open Mike Eagle & Paul White sortie le [20]. Il a collaboré aussi avec Words Hurt (rappeur Alasca avec producteur Lang Vo) sur le titre "This Is Where I Leave You" du single Chekhov's Gun sorti le , et qui appartient à l'album Fuck That Pretty Boy Shit[21],[22].

Trouble Knows Me modifier

Avec le producteur Madlib, Samuel T. Herring enregistre le EP Trouble Knows Me[23],[4]. L'album a été publié le , et distribué par Madlib Invazion. La première présentation a eu lieu au club Mid à Chicago, le [24]. Le , le musician Anglais Four Tet a remplacé le locuteur Benji B sur son programme à BBC radio 1 et joué le titre inédit "Rings in the Coffe" par Trouble Knows Me (le nom de sa collaboration avec Madlib)[25].

Discographie modifier

EPs modifier

  • Trouble Knows Me 12” (avec Madlib), 1er septembre 1st 2015"[23].

Collaborations sous le nom de Samuel T. Herring modifier

  • Double Dagger, The Lie/The Truth sur MORE
  • Microkingdom, I'm on Fire (reprise de Bruce Springsteen) sur Strong Enough b/w I’m on Fire 7" (single partagé)
  • Beth Jeans Houghton, Pelican Canyon (enregistré en 2013)
  • Gangrene (The Alchemist & On No), Play it Cool (ft. Earl Sweatshirt) sur Welcome to Los Santos,
  • Du Blonde, Mind Is On My Mind, sur Welcome Back To Milk ,
  • BadBadNotGood, Time Moves Slow, sur IV,
  • Clams Casino, Ghost in a Kiss sur 32 Levels ()[26]

Collaborations sous le nom de Hemlock Ernst modifier

  • Rapdragons, Gotta Go sur Featuring Baltimore,
  • Scallops Hotel, Lavender Chunk sur Plain Speaking,
  • 83 Cutlass, Wicked Kingdom (ft. Josephine Olivia),
  • Curse ov Dialect, Twisted Strangers sur Twisted Strangers
  • milo, Souvenir sur So the Flies don’t Fly,
  • Busdriver, Ministry of the Torture Couch sur Thumbs,
  • Cavanaugh, (Open Mike Eagle & Serengeti) Typecast (ft. P.O.S. & Busdriver) de Time and Materials,
  • Cavanaugh, (Open Mike Eagle & Serengeti) Lemons sur Time and Materials,
  • Open Mike Eagle & Paul White, Protectors of the Heat sur Hella Personal Film Festival ()
  • Words Hurt (Alaska & Lang Vo), This Is Where I Leave You sur Fuck That Pretty Boy Shit ()
  • Boy Legs, Something Out There sur Pinball Museum ()
  • Watercolor Warewolf, WWhat u WWaitin 4 sur AM Nights: 92.3 The Beast ()
  • Charge It To The Game (Fat Tony & Kyle Mabson), Bite Me sur Urban Hall Of Fame ()
  • JPEGMAFIA, Llama Mind sur The 2nd Amendment ()
  • Drew Scott Dead Cupid feat. Anna Notte from Rando's ()

Notes et références modifier

  1. ↑ (en) Natasha Vi, « Future Islands – The Observatory – 04/15/14 », sur soundbysight.com, Sound By Sight, (consulté le ).
  2. ↑ a et b (en) Alex Young, « Interview: Samuel T. Herring (of Future Islands) », sur consequenceofsound.net, Consequence of Sound, (consulté le ).
  3. ↑ (en) Jenn Pelly, « Future Islands Frontman Samuel T. Herring Is Also a Rapper, Watch Him in Action », sur pitchfork.com, Pitchfork Media, (consulté le ).
  4. ↑ a b c d et e Matthieu Choquet, « Hemlock Ernst, l'autre visage de Samuel T. Herring, chanteur de Future Islands », sur mowno.com, MOWNO, (consulté le ).
  5. ↑ (en) Corbie Hill, « Future Islands' international star is rising, but their roots run back to North Carolina »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur indyweek.com, Indy Week, (consulté le ).
  6. ↑ (en) Matt Saincome, « Sam Herring: The Late-Night Big Bad Wolf », sur sfweekly.com, SF Weekly, (consulté le ).
  7. ↑ a et b (en) Marlow Stern, « Future Islands Frontman Samuel T. Herring on Their 11-Year Journey to Letterman and Viral Stardom », sur thedailybeast.com, The Daily Beast, (consulté le ).
  8. ↑ (en) Stacey, « Flesh Epic Brings the Beat to Berkeley », sur newraleigh.com, New Raleigh, 27 agust 2010 (consulté le ).
  9. ↑ (en) Blake Gillespie, « Rap Dragons, Featuring Baltimore », sur imposemagazine.com, Impose Magazine, (consulté le ).
  10. ↑ (en) « Rapdragons Shows », sur rapdragons.ltdcomp.com, Rapdragons (consulté le ).
  11. ↑ (en) Jabbari Weekes, « Future Islands talk alter egos, the Smashing Pumpkins, and the upside to being sad », sur aux.tv, AUX Music Network, (consulté le ).
  12. ↑ (en) Lydia Woolever, « Listen to Future Islands' Sam Herring Rap on a New Track », sur baltimoremagazine.net, Baltimore Magazine, 22 abril 2015 (consulté le ).
  13. ↑ (en) Paul Mehnert, « ’Sco Continues Year of Impressive Acts with Hellfyre Club Rapper Milo », sur oberlinreview.org, The Oberlin, (consulté le ).
  14. ↑ (en) Evan Minsker, « Future Islands' Samuel T. Herring Raps on New Scallops Hotel Track », sur pitchfork.com, Pitchfork Media, (consulté le ).
  15. ↑ (en) Pitchfork, « Future Islands' Sam Herring Revives Rap Alias Hemlock Ernst in Curse Ov Dialect's "Twisted Strangers" Video », Pitchfork Media, 16 september 2015 site=http://pitchfork.com (consulté le ).
  16. ↑ (en) Tom Breihan, « Busdriver – “Ministry Of The Torture Couch” (Feat. Future Islands’ Samuel T. Herring) », sur stereogum.com, Stereogum, (consulté le ).
  17. ↑ (en) Charles Innis, « Cavanaugh – “Typecast” (Feat. P.O.S., Hemlock Ernst, & Busdriver) (Stereogum Premiere) », sur stereogum.com, Stereogum, (consulté le ).
  18. ↑ (en) Ben Kaye, « Future Islands’ Samuel T. Herring and Earl Sweatshirt team on “Play It Cool” — listen », sur consequenceofsound.net, Consequence of Sound, (consulté le ).
  19. ↑ (en) Brandon Weigel, « Listen to the 83 Cutlass track featuring Sam from Future Islands and Josephine from Blacksage »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur citypaper.com, Stereogum, (consulté le ).
  20. ↑ (en) Mosi Reeves, « Review: Open Mike Eagle and Paul White Get Up Close and Well, You Know, on ‘Hella Personal Film Festival’ », sur pitchfork.com/, SPIN, (consulté le ).
  21. ↑ (en) « Review: Words Hurt – “Chekhov’s Gun” b/w “This Is Where I Leave You” feat. Hemlock Ernst », sur ugsmag.com/, ugsmag, (consulté le ).
  22. ↑ (en) KC Orcutt, « Review: Music Monday: 12 Questions With Words Hurt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur /http://www.12ozprophet.com, SPIN, (consulté le ).
  23. ↑ a et b (en) Molly Beauchemin, « Future Islands' Sam Herring Teams With Madlib for Rap Project Trouble Knows Me, Shares Track », sur pitchfork.com, Pitchfork Media, (consulté le ).
  24. ↑ (en) Ryan Reed, « Future Islands, Madlib Unite for Collaborative Hip-Hop EP », sur rollingstone.com, Rolling Stone Magazine, (consulté le ).
  25. ↑ (en) Noah Yoo, « Four Tet Shares Unreleased Madlib, Future Islands' Sam Herring, Pearson Sound Tracks on BBC Radio 1 », sur pitchfork.com/, Pitchfork Media, (consulté le ).
  26. ↑ (en) Sheldon Pearce, « Clams Casino Reveals 32 Levels Tracklist », sur pitchfork.com, Pitchfork Media, (consulté le ).

Liens externes modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Samuel_T._Herring&oldid=210207166 ».