Samiha Ayoub

actrice égyptienne

Samiha Ayoub, née en 1932, est une actrice égyptienne connue pour son travail sur scène, au cinéma et à la télévision.

Samiha Ayoub
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (92 ans)
Le CaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoints
Ahmed El-Nahass (en)
Mahmoud Moursy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Samiha Ayoub est née à Shubra, au Caire en 1932[1]. Elle est diplômée de la Nun's School, puis rejoint l'Institut des arts théâtral en 1952[2]. 1952 est également l'année d'un coup d'État en Egypte par le Mouvement des officiers libres, qui se conclut en 1956 par un nouveau régime et l'accession de Gamal Abdel Nasser à la présidence du pays.

Samiha Ayoub perce en termes de notoriété après son rôle dans une série radiophonique, Samara et Rabaa ElAdawya. Elle se marie à plusieurs reprises, épousant notamment l'acteur Mohsen Sarhan (en), puis Mahmoud Morsy, également comédien, puis l'auteur dramatique Saad Eddine Wahba[3]. Les années 1960 se traduisent dans le pays par un profond renouvellement dans tous les domaines, y compris le domaine culturel, et en particulier le théâtre avec l'émergence de nouveaux auteurs. Elle interprète ainsi une œuvre de Saad Eddine Wahbah, qui n'est pas encore son mari, Kobry Al-Namoos (Le Pont des moustiques). Cette pièce est consacrée à la question du pouvoir et des relations entre le gouvernant et ses administrés. Le théâtre égyptien s'intéresse également aux classiques occidentaux, mais aussi, par exemple, aux œuvres de Brecht, ou de Ionesco[4].

De 1973 à 1975, Ayoub dirige Le Théâtre Moderne[5], et à partir des années 1975, elle est directrice du Théâtre national d'Égypte[6], tout en continuant à interpréter des rôles. Elle interprète ainsi sur les scènes européennes et égyptiennes, Phèdre, la pièce de Racine, mise en scène par Jean-Pierre Laruy, alors directeur du Centre dramatique du Limousin[7],[2].

Elle est à plusieurs reprises distinguée par des récompenses. En 2015, elle reçoit le prix du Nil dans le domaine des Arts[6],[8]. La même année, son nom est donné à la grande salle du Théâtre National, en l'honneur de sa remarquable carrière dans le cinéma et le théâtre, et de sa contribution à l'art dramatique à l'Égypte[1].

Pièces (sélection)

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  • Al-Bakheel (L'Avare)[6]>
  • Kobry Al-Namoos (Pont des moustiques)[6]
  • Sikkat Al-Salama (Le Droit Chemin)[6]

Films (sélection)

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  • Motashareda
  • Shatea Al-Gharam Wal Wahsh[6]
  • Bein El Atlal (1959)[6]
  • Tita Rahiba (2012)[6]
  • El-Leila El-Kebira (2015)[6]

Références

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  1. a et b (en) « Samiha Ayoub to be guest of 'Molhem’ project », Egypt Today,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (en) Ghada Talhami, Historical Dictionary of Women in the Middle East and North Africa, Scarecrow Press, (lire en ligne), « Ayoub, Samiha », p. 44-45
  3. (en) « Samiha Ayoub Support’s Cairo Festival Decision to Support Palestine », Al Bawaba,‎ (lire en ligne)
  4. Eve Feuillebois-Pierunek, Le théâtre dans le monde arabe, Sorbonne Nouvelle, (lire en ligne), p. 19-20
  5. (en) « Sum of all her parts », Al-Ahram,‎ (lire en ligne)
  6. a b c d e f g h et i (en) « New book celebrates Egypt’s famed actress Samiha Ayoub », Al-Ahram,‎ (lire en ligne)
  7. Colette Godard, « Phaedra Arabica », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. « Samiha Ayoub, Nagy Shaker, Hassan Sharara among winners of top State Awards from arts », Ahram Online,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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