Salzgitter-Drütte

Kommando annexe du camp de concentration de Neuengamme

KZ-Außenlager Salzgitter-Drütte
KZ-Außenlager Salzgitter-Drütte Gedenkstätte Hochstraße 2010-04-11.jpg
Présentation
Type Kommando annexe du Camp de concentration de Neuengamme
Gestion
Date de création 13/10/1942
Date de fermeture 7/04/1945
Victimes
Nombre de détenus 3 000
Géographie
Localité Salzgitter
Coordonnées 52° 09′ 48″ nord, 10° 25′ 57″ est

Le camp de concentration de Salzgitter-Drütte était une annexe de celui de Neuengamme.

Historique modifier

Ouvert dès octobre 1942, il est installé près de Salzgitter au sud de Brunswick pour la production d’obus et de bombes dans les usines d'Hermann Göring. Mi-1944, plus de 2 700 détenus travaillaient dans ce camp.

En septembre l'effectif atteindra environ 3 150 prisonniers. La plupart des prisonniers politiques étaient âgés de moins de 20 ans. Environ dix pour cent des prisonniers étaient malades. L'infirmerie, avec seulement soixante lits, était surpeuplée. Parfois deux prisonniers occupaient le même couchage. Le premier médecin est arrivé en 1943 seulement. Plus de 680 prisonniers sont morts dans ce camp de concentration des suites de maladie, des exécutions et des accidents.

Commandants du camp modifier

Le premier commandant du camp était le SS-Hauptsturmführer Hermann Florstedt avec le SS-Obersturmführer Anton Thumann qui est ensuite remplacé par le SS-Hauptsturmführer Heinrich Forster, puis par le premier lieutenant SS Arnold Strippel, responsable de l'entrepôt et par Herbert Rautenberg. En , le SS-Obersturmführer Karl Wiedemann dirige le camp avec comme adjoint le SS-Obersturmführer Peter Wiehage.

Hermann Florstedt est arrêté le pour cause de corruption et est exécuté par les SS à Buchenwald.

Anton Thumann est arrêté le pour avoir participé à des crimes dans le camp de concentration de Neuengamme. Le Thumann est condamné à mort par pendaison et le exécuté à la prison d'Hamelin.

Arnold Strippel entre dans la clandestinité après la fin de la guerre jusqu'en , date à laquelle il est reconnu par un ancien détenu de Buchenwald. Condamné à l'emprisonnement, il est libéré en 1969. Il meurt le à Francfort-sur-le-Main[1].

Notes et références modifier

  1. Michel Reynaud, Livre mémorial des déportés de France, arrêtés par mesure de répression - 1940-1945, volume 1, Éditions Tirésias, 2004, p. 195

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • « Salzgitter-Drütte », sur www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de (consulté le )