Sakuzō Yoshino
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Furukawa (en) (Shida district (en), Ōsaki (Miyagi), préfecture de Miyagi)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
吉野作造Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Nobuko Tsuchiura
Akiko Akamatsu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Sakuzō Yoshino (吉野 作造, Yoshino Sakuzō?, 29 janvier 1878 - 18 mars 1933) est un écrivain japonais de l'ère Taishō surtout connu pour ses écrits sur la politique, et particulièrement sur sa théorie appelée « minponshugi », ou « politique du peuple ».

Biographie modifier

Yoshino finit ses études universitaires à l'université impériale de Tokyo en 1904. Deux années plus tard il va en Chine, où il devient le tuteur du fils de Yuan Shikai, alors l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Il retourne au Japon en 1909 et accepte d'enseigner l'histoire et la théorie politiques à la faculté de droit chez son alma mater, et ce jusqu'à 1924. En 1910 il va à l'étranger et étudie pendant trois ans en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis. Lors de son retour à son pays natal il commence à écrire des articles parlant des difficultés de l'installation d'un gouvernement démocratique au Japon, dont la corruption politique et l'opposition au suffrage universel. Il publie ses essais les plus célèbres dans le magazine Chūōkōron. Son œuvre la plus importante est probablement « Sur la signification du gouvernement constitutionnel », écrite pour répondre au public qui croyait en la supériorité du système prussien. Yoshino y dit que la démocratie est compatible avec le concept de souveraineté de l'empereur.

Famille modifier

Il est le père de l'architecte Nobuko Tsuchiura.

Annexes modifier

Traductions françaises modifier

  • Yoshino Sakuzô (trad. par S. Guex), "Les mouvements antijaponais en Chine et en Corée, et la responsabilité du peuple japonais" in Japon colonial, 1880-1930. Les voix de la dissension éd. par P.-F. Souyri (Paris, 2014), p. 57-65

Source de la traduction modifier

Références modifier

  • (en) William Theodore de Bary, Carol Gluck et Arthur E. Tiedemann (éds.), Sources of Japanese Tradition, 1600 to 2000, vol. II, New York, Columbia, 2005

Liens externes modifier