Rue des Bons-Enfants (Marseille)

rue de Marseille, en France

La rue des Bons-Enfants est une rue située dans le 6e arrondissement de Marseille.

Rue des Bons Enfants
Situation
Coordonnées 43° 17′ 30″ nord, 5° 23′ 18″ est
Arrondissement 6e
Quartier Lodi et Notre-Dame-du-Mont
Tenant Rue de Lodi
Aboutissant Rue Saint-Pierre
Morphologie
Type Rue
Longueur 577 m
Largeur m
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Rue des Bons Enfants

Situation et accès modifier

Elle va de la rue de Lodi à la rue Saint-Pierre.

Origine du nom modifier

Un séminaire appelé « séminaire des Bons-Enfants » est créé vers 1642. Il accueille une soixantaine de séminaristes en 1647[1].

Le nom de la rue pourrait aussi venir d'un orphelinat jadis situé dans cette rue. L'orphelinat s'appelait « Les Enfants de l'Étoile ». Les bâtiments existent toujours et sont occupés par des lycées. Le nom de la rue n'aurait jamais fait l'objet d'une délibération au conseil municipal[2].

Historique modifier

En 1800, l'Empire fait effectuer des calculs de nivellement à Marseille afin de rendre possible la construction d'aqueducs et de diverses infrastructures. Une des quatre plaques à Marseille est déposée à l'angle de la rue des Bons-Enfants de la rue Auguste-Blanqui[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • No 24 : ancien orphelinat, créé en 1934 par le curé de cet orphelinat afin de venir en aide aux enfants.
  • No inconnu : une école primaire, fondée comme École libre des métiers au début du XXe siècle. Elle sert de lieu de fondation du journal résistant d'inspiration chrétienne Le Méridional en 1944, durant l'Occupation[4].
  • No inconnu : le grand séminaire, situé au collège des Bons-Enfants, fondé vers 1642. On ignore la date de sa fermeture. Il est encore ouvert en 1748[5].
  • Patrick Cauvin a donné le nom de cette rue comme titre à l'un de ses livres[6]. Roger Ikor fait passer un de ses personnages par cette rue dans Les Poulains[7]. La protagoniste de La Tête haute d'Emmanuelle Lambert se rend régulièrement au 43 de la rue des Bons-Enfants[8].

Notes et références modifier

  1. Bernard Pujo, Vincent de Paul le précurseur, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-29162-2, lire en ligne).
  2. « Bons-Enfants : histoire d'une rue », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  3. Eleonore Quemener et Jean-pierre Cassely, Marseille insolite et secrète, Jonglez, , 270 p. (ISBN 978-2-36195-227-3, lire en ligne).
  4. Pierre Guiral, Libération de Marseille, (Hachette) réédition numérique FeniXX, , 260 p. (ISBN 978-2-7062-2715-8, lire en ligne).
  5. Pierre M. Conlon, Le Siècle des Lumières, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03631-3, lire en ligne).
  6. Patrick Cauvin, Rue des Bons Enfants, Albin Michel, , 376 p. (ISBN 978-2-226-23256-4, lire en ligne).
  7. Roger Ikor, Les Poulains : Si le Temps…, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-22764-5, lire en ligne).
  8. Emmanuelle LAMBERT, La tête haute, Les Impressions nouvelles, , 128 p. (ISBN 978-2-87449-181-8, lire en ligne).