Rona Ramon

écrivaine israélienne
Rona Ramon
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
IsraëlVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Wingate Institute (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Ilan Ramon (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Assaf Ramon (d)
Tal Ramon (d)
Yiftach Ramon (d)
Noa Ramon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rona Ramon, en hébreu : רונה רמון, née le et morte le , est une militante israélienne qui influence et soutient l'éducation et la promotion de la jeunesse dans son pays[1]. Elle est la veuve du colonel Ilan Ramon, le premier astronaute israélien[1], mort dans l'accident de la navette spatiale Columbia, en 2003[2]. Elle est également la mère du capitaine Assaf Ramon, pilote de chasse de l'armée de l'air israélienne, tué dans un accident d'entraînement, le [2]. Après la mort de son mari et de son fils, elle crée la Fondation Ramon[2] qui travaille avec les enfants israéliens pour leur réussite scolaire et la poursuite de leurs rêves. Elle reçoit, à titre posthume, le prix Israël 2019[3].

Sur la photo du haut : la pierre tombale de Rona Ramon à côté des tombes d'Ilan et d'Assaf Ramon. Sur la photo de gauche ci-dessous se trouve le devant de la pierre tombale, et à droite l'inscription au dos de la pierre tombale : "Maman est aussi là"

Biographie modifier

Rona Ramon naît le à Kiryat Ono en Israël. Elle est la fille de Yaacov et Gila Bar Siman Tov. Ses parents ont émigré de Turquie dans le cadre de l'Alya de la jeunesse, à l'âge de 15 ans. Dans sa jeunesse, Rona fait du bénévolat dans un mouvement scout. Elle sert comme ambulancière paramédicale pendant son service militaire. Rona rencontre Ilan Ramon à l'âge de 22 ans, ils se marient en 1986 et auront quatre enfants.

En 1997, Ilan Ramon est choisi pour être le premier astronaute israélien et la famille déménage à Houston, en 1998, dans le cadre de la formation des astronautes et des préparatifs de la mission STS-107.

Rona Ramon est une thérapeute holistique[2] et donnait des conférences sur le sujet. Elle est titulaire d'un baccalauréat en physiothérapie du Wingate Institute (en) et une maîtrise en thérapie holistique de l'université Lesley (en) au Massachusetts. Elle a donné des conférences, tenu des ateliers et des traitements individuels sur la façon de faire face à une crise.

Après la catastrophe de la navette spatiale Columbia, Ramon crée la Fondation Ramon, qui fait la promotion de l'éducation et l'encadrement des jeunes d'Israël en leur offrant des bourses et des facilités[1]. Ramon Spacelab est un autre programme de la Fondation Ramon : il permet à des équipes d'étudiants, de proposer une expérience à la Station spatiale internationale. Ramon a également aidé à fonder la Semaine annuelle de l'espace, en Israël. Celle-ci a lieu la dernière semaine de janvier. Elle organise de nombreux événements pour promouvoir les disciplines STEM. Des astronautes et des représentants de l'Agence spatiale viennent participer à ces événements, ainsi qu'à la conférence annuelle internationale Ilan Ramon[3].

Dans le cadre des célébrations du 68e anniversaire de l'indépendance d'Israël, elle a tenu un flambeau lors de la cérémonie annuelle d'allumage du flambeau au mont Herzl[1]. En , le Technion lui décerne un prix honorifique en reconnaissance de ses nombreuses années de travail et de contribution à la société israélienne[4].

Elle meurt, à l'âge de 54 ans, après une longue bataille contre le cancer du pancréas[1]. Elle est incinérée.

Le , le prix Israël lui est remis, à titre posthume, « pour l'ensemble de son œuvre »[3].

Références modifier

  1. a b c d et e Michael Bachner, « Rona Ramon, la veuve de l’astronaute, est décédée à 54 ans », Time of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c et d « Émotion en Israël après le crash d’un avion de combat », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c « Rona Ramon lauréate du Prix Israël à titre posthume », Time of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Honorary Fellowships 2018 », sur le site du Technion, (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Article connexe modifier

Liens externes modifier

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