Raj Rajaratnam

entrepreneur américain

Raj Rajaratnam, né le à Colombo au Sri Lanka, est le fondateur et le PDG en 2009 de Galleon Group, un fonds d'investissement à risque qui en a fait un milliardaire[1],[2]. En , il a été arrêté par des agents du FBI pour avoir facilité des « mouvements d'actions litigieux [qui] portaient notamment sur des titres des hôtels Hilton, de Google, AMD, Sun Microsystems, Clearwire et Akamai, entre 2006 et 2009[1] ». Il a été condamné à 11 ans de prison en octobre 2011 pour délits d'initié,

Raj Rajaratnam
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Activités
Fratrie
Rengan Rajaratnam (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Asha Pabla
Autres informations
Condamné pour
Lieu de détention
Federal Medical Center, Devens (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Rajaratnam est né au Sri Lanka et a suivi une formation au S Thomas' Preparatory School à Kollupitiya[3]. Ensuite, il a déménagé en Angleterre où il a complété sa formation et étudié l'ingénierie à l'Université du Sussex. En 1983, il a obtenu un MBA du Wharton School de l'Université de Pennsylvanie. Il est marié et père de trois enfants.

Rajaratnam a commencé sa carrière en tant qu'analyste financier à la banque d'investissement Needham & Co. où il s'intéressait aux titres de sociétés en électronique. En 1991, il en devient le président à l'âge de 34 ans. En accord avec le conseil d'administration, il a lancé un fonds de couverture, le Needham Emerging Growth Partnership, en , qu'il a acheté plus tard et renommé Galleon.

Rajaratnam a été sélectionné comme l'un des meilleurs investisseurs américains dans l'ouvrage de Lois Peltz, The New Investment Superstars: 13 Great Investors and their Strategies for Superior Returns [réf. incomplète].

Le , Rajaratnam a été arrêté par des agents du FBI et accusé de délit d'initié, aux côtés de l'ex-directeur de Goldman Sachs Rajat Gupta, pour avoir profité d'informations non publiques sur différentes sociétés américaines, dont Google. L'attorney Preet Bharara (en) affirme que les agissements de Rajaratnam ont rapporté 20,6 millions USD et qu'il s'agirait de la plus importante affaire judiciaire mettant en cause un fonds de gestion alternative[4]. Il a été condamné à 11 ans de prison en .

Par ailleurs, une fondation charitable qu'il préside, le Tsunami Relief, a donné plusieurs millions de dollars au Tamils Rehabilitation Organisation (en) en 2005-06 [5]. Ce dernier groupe a vu ses fonds gelés en 2007 par le département du Trésor, l'accusant d'être une façade des Tigres Tamouls, groupe présent sur la liste noire des États-Unis. Rajaratnam n'a pas été inquiété, tandis que son avocat a affirmé que les fonds donnés par Rajaratnam n'ont servi qu'à aider les victimes du tsunami de 2004[5].

Notes et références modifier

  1. a et b AFP, « États-Unis - Démantèlement d'un réseau de haut niveau accusé de délits d'initiés », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « #236 Raj Rajaratnam », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Personnel de rédaction, « .: First Guardian Equities :. » [archive du ]
  4. (en) « Galleon's Rajaratnam, Others Charged In Insider Case », Wall Street Journal,‎
  5. a et b Spencer S. Hsu, A report links suspect to the Tamil Tigers, Washington Post, 20 octobre 2009