Porte Raudusculane
Lieu de construction Mur Servien, Aventin
Date de construction IVe siècle av. J.-C.
Ordonné par Sénat romain
Type de bâtiment Porte fortifiée
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Carte de la Rome antique montrant la localisation de Porte Raudusculane.
Porte Raudusculane
Tracé du mur servien et localisation de la Porte Raudusculane (en rouge)

Coordonnées 41° 52′ 48″ nord, 12° 28′ 56″ est
Liste des monuments de la Rome antique

La Porte Raudusculane (latin : Porta Raudusculana ou Porta Rauduscula) est une des portes du mur servien, située entre la Porte Naevia et la Porte Lavernale à Rome.

Localisation modifier

La porte se trouve dans la partie orientale de l'Aventin, près de la Regio XII où est signalé un Vicus portae Raudusculanae, près de la jonction des actuelles Viale Aventino et Via di Porta S. Paolo[1]. Aucun vestige de cette porte n'a été retrouvé, son existence est seulement connue grâce aux auteurs antiques[2],[a 1].

Histoire modifier

 
Guerrier coiffé d'un casque cornu, bronze, culture nuragique de Sardaigne.

Selon les auteurs antiques, le nom de la porte est à rapprocher de la racine raudus qui signifie « cuivre » ou « bronze »[2]. Selon Valère Maxime, la porte a été baptisée ainsi à cause de cornes de bronze fixées sur sa façade en mémoire du préteur Genucius Cippus qui aurait vu des cornes percer sur son front alors qu'il passait la porte pour mener une campagne militaire. Ce prodige a été interprété comme un signe des dieux comme voulant dire qu'il deviendrait roi à son retour à Rome. Afin d'éviter le désastre d'un retour à la monarchie, Genucius Cippus resta à l'étranger[a 2]. Néanmoins, l'explication la plus probable de l'origine du nom est que la porte est renforcée par des plaques ou des charnières de bronze[1].

Notes et références modifier

  • Sources modernes :
  • Sources antiques :
  1. Varron, Lingua Latina, 5, 163
  2. Valère Maxime, Des faits et dits mémorables, V, 6, 3

Bibliographie modifier

  • (en) Samuel Ball Platner et Thomas Ashby, A topographical dictionary of Ancient Rome, Oxford University Press,
  • (en) Eva Margareta Steinby (dir.), Lexicon Topographicum Urbis Romae : Volume Primo A - C, Rome, Edizioni Quasar, , 480 p. (ISBN 88-7097-019-1)
    • (it) Filippo Coarelli, « Porta Raudusculana », dans LTUR III, , p. 331
    • (it) M. Andreussi, « Murus Servii Tullii », dans LTUR III, , p. 322
  • (en) Dorian Borbonus et Lothar Haselberger, « Porta Rauduscula », Digital Augustan Rome,‎ (lire en ligne)

Article connexe modifier