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La littérature post-moderne, contrairement au post-modernisme dans les arts, est difficile à définir et il n’y a pas un réel consensus chez les universitaires sur ses caractéristiques précises, sa portée et son importance. Toutefois, les caractéristiques unificatrices coïncident souvent avec les concepts du « méta-narratif » et du « petit récit » chez Jean-François Lyotard, celui du «jeu» de Jacques Derrida et du « simulacre » de Jean Baudrillard.

Par exemple, au lieu de la quête moderniste de sens dans un monde chaotique, l'auteur post-moderne évite, souvent de manière ludique, la possibilité du sens. Le post-roman est souvent une parodie de cette quête. Cette méfiance à l'égard des mécanismes de totalisation s'étend même à l'auteur. Ainsi, les écrivains post-modernes privilégient souvent le hasard à la technique et emploient la métafiction pour saper le contrôle « univoque » de l'auteur (le contrôle d'une voix unique).