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La tête de puits matérialisée Beaujardin Épuisement en 2011. En arrière-plan, le sondage de décompression de la fosse du Chauffour. La fosse du Poirier est situé derrière, dans cet alignement.
La tête de puits matérialisée Beaujardin Épuisement en 2011. En arrière-plan, le sondage de décompression de la fosse du Chauffour. La fosse du Poirier est situé derrière, dans cet alignement.
  • En 1783, la pompe à feu du puits du Beaujardin Épuisement (1763-1839) (photo) à Anzin, aujourd'hui Valenciennes, allait chercher à la profondeur de 720 pieds (soit 233 mètres) les eaux de sept fosses qui lui étaient reliées par une sorte d'aqueduc souterrain.
  • Au début du XIXe siècle, à la fosse du Mouton Noir de la Compagnie des mines d'Anzin à Valenciennes, le transport du charbon des chantiers d'abattage à l'accrochage est effectué par des enfants, ayant généralement de dix à quinze ans. La production quotidienne de cette fosse étant de trente tonnes, chaque groupe de deux enfants doit parcourir le tronçon de vingt mètres qui lui est attribué avec l'esclitte approximativement 250 fois par jour, ce qui représente près de cinq kilomètres à pleine charge, et autant pour ramener les esclittes vides.
  • Le duc Emmanuel de Croÿ-Solre est descendu à la fosse du Pied de Vieux-Condé le assis sur une esclitte afin de visiter une taille.
  • Alexandrine Boisseau, baptisée le , est morte le « accidentellement dans une fosse à charbon », probablement en remontant dans le puits par les échelles. Son travail devait consister à traîner les esclittes dans les galeries, alors qu'elle n'avait que sept ans et dix mois lors de son décès.