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« Notre candidature se fonde tout d'abord sur la dimension universelle de l'histoire du bassin minier. Celle-ci illustre parfaitement les bouleversements initiés par l'industrialisation sur le territoire et les hommes. Elle témoigne aussi du métier en lui-même de mineur, dont est née une identité propre qui trouve spontanément un écho d'un bassin minier à un autre. Elle se fonde ensuite sur le caractère exceptionnel de ses paysages et de son patrimoine. En effet, le caractère industriel des paysages du bassin résulte presque exclusivement de l'activité charbonnière. Le Nord-Pas-de-Calais étant pendant trois siècles quasi en situation de mono-industrie. L'impact et l'empreinte de la mine sont ainsi, plus qu'ailleurs, parfaitement visibles et lisibles. Enfin le bassin minier se distingue par le caractère complet de son patrimoine. Toutes les facettes de l'industrie charbonnière sont représentées, de la production à la vie quotidienne, permettant une compréhension du système minier dans son ensemble : patrimoine technique, social, culturel et paysager. L'abondance et la grande diversité de ses cités minières fond de notre territoire une vitrine exceptionnelle de l'architecture de l'habitat ouvrier en Europe[C2 1]. »

— Catherine O'Miel, directrice de l'association Bassin Minier Uni, répondant en juin 2012 à une question à propos des fondements de la candidature du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais pour un classement au patrimoine mondial de l'Unesco.

  1. « Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, vers une reconnaissance mondiale... », Cœur d'Ostrevent Mag', Communauté de communes Cœur d'Ostrevent, no 39,‎ , p. 8 (ISSN 1638-3567)