Philipp Franck

peintre allemand

Philipp Franck (né le à Francfort-sur-le-Main, mort le à Berlin) est un peintre allemand.

Philipp Franck
Jardin de Wannsee, 1926
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Berlin
Sépulture
Nationalité
Activité
Peintre
Formation
Maître
Mouvement
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Sous la pression de son père, Franck commence une formation d'architecte à l'école de commerce de Francfort. Après sa mort, il arrête cette formation et se consacre à sa passion, la peinture. À 17 ans, il s'inscrit à la Städelschule et est l'élève de Heinrich Hasselhorst et Edward von Steinle. Sous la direction de Steinle, Franck commence pendant ce temps à illustrer des contes romantiques.

En 1879, Franck vient à Kronberg im Taunus et s'associe à la colonie d'artistes (de). Il devient ami avec Anton Burger qui lui donne des cours privés. Franck acquiert sa propre vision de la nature et va à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Élève jusqu'en 1886, Jakob Fürchtegott Dielmann lui donne ses conseils, il est l'élève d'Eduard Gebhardt et Eugen Dücker. Après ses études, Franck voyage. Il s'installe d'abord à Wurtzbourg pour peindre. Après des années décevantes à Wurtzbourg, il décide d'être à Berlin où il obtient un poste de professeur à l'école royale d'art (de). Avec Lovis Corinth et Max Liebermann, il crée la Berliner Secession. Le peintre Erwin Bowien (1899-1972) est à citer parmi ses élèves à l´Académie de Berlin[1].

En 1906, Franck déménage avec sa famille de Halensee à Wannsee. Ses intentions d'établir ici une école sur le modèle de Kronberg échoue.

En 1902, sa première épouse meurt. En 1904, il se marie avec Martha Kuhlo, une de ses élèves, qui lui donne quatre enfants. Il est le père du chimiste Hans Heinrich Franck (de) et de l'architecte Carl Ludwig Franck (en), le grand-père de la sculptrice Ingeborg Hunzinger et l'arrière-grand-père de l'écrivain Julia Franck.

Il est inhumé à l'ancien cimetière de Wannsee.

Bibliographie modifier

  • Franck, Philipp. In: Friedrich von Boetticher: Malerwerke des neunzehnten Jahrhunderts. Beitrag zur Kunstgeschichte. Band I, Dresden 1891, S. 320.
  • Bruno Kroll: Philipp Franck. In: Die Kunst für Alle. 57. 1941–1942, Heft 2, November 1941, S. 39–43 (Digitalisat Uni. Heidelberg).
  • Werner Doede: Die Berliner Secession – Berlin als Zentrum der deutschen Kunst von der Jahrhundertwende bis zum Ersten Weltkrieg. Propyläen, Berlin 1981, S. 86–89.
  • Ausstellungskatalog der Galerie Mutter Fourage (de): Vom Taunus zum Wannsee – Der Maler Philipp Franck (1860–1944). Imhof, Petersberg 2010 (ISBN 978-3-86568-550-6).
  • Wolfgang Immenhausen (de), Almut von Tresckow (Hrsg.): Philipp Franck (1860–1944) – Werkverzeichnis der Gemälde. Wissenschaftliche Mitarbeit Sabine Meister. Edition Galerie Mutter Fourage. Imhof, Petersberg 2010 (ISBN 978-3-86568-574-2).
  • Robert Skwirblies: Franck, Philipp. In: Bénédicte Savoy, France Nerlich (Hrsg.): Pariser Lehrjahre. Ein Lexikon zur Ausbildung deutscher Maler in der französischen Hauptstadt. Band 1: 1793–1843. De Gruyter, Berlin/Boston 2013 (ISBN 978-3-11-029057-8), S. 78–80.

Annexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références modifier

  1. Erwin Bowien, Das schöne Spiel zwischen Geist und Welt, Mein Malerleben. U-Form Verlag, Solingen, 1995, (ISBN 3-88234-101-7)