Paul de Lapparent

artiste peintre, dessinateur, essayiste et historien d'art français
Paul de Lapparent
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Paul Cochon de Lapparent
Nationalité
Activités
Famille
Père
Fratrie
Autres informations
Mouvement
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6360-6361, 2 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul de Lapparent, nom usuel de Marie Paul Cochon de Lapparent, est un artiste peintre, dessinateur, essayiste et historien d'art français né à Paris le , où il est mort le . Il a signé une part de ses œuvres des initiales P.L.

Biographie modifier

 
Paul de Lapparent, L'orée du bois, peinture sur panneau
 
Paris, l'église Saint-Paul-Saint-Louis
 
Vendresse (Ardennes), entrée du château de La Cassine

Paul de Lapparent est l'aîné des huit enfants du géologue Albert de Lapparent, membre de l'Académie des sciences[2], et de son épouse née Adèle Lucie Chenest. Il est de la sorte par son père descendant direct de Charles Cochon de Lapparent qui fut ministre de la police en 1796-1797[3], par sa mère descendant direct du maître de forges ardennais Jean-Nicolas Gendarme, propriétaire du château de la Cassine à Vendresse[4].

Cette double ascendance de Paul de Lapparent le fait se partager entre son domicile parisien du 25, quai d'Anjou (dans l'île Saint-Louis, les fenêtres du peintre s'ouvrent sur le dôme de l'église Saint-Paul-Saint-Louis dont il fait son sujet de prédilection) et Vendresse (son frère Pierre, installé au Mont-Dieu voisin où Jean-Nicolas Gendarme posséda la maison à Bar, y est le père du prêtre paléontologue Albert-Félix de Lapparent[2]) qui constitue de même l'un des thèmes récurrents de sa peinture de paysages.

Veuf de Jeanne Guy qu'il avait épousée le , Paul de Lapparent se remarie le avec Marianne Besson, docteur en médecine. Mort en 1946 sans postérité, il repose au cimetière de Vendresse.

Publications modifier

Livres modifier

  • Étude sur les altérations des couleurs dans la peinture artistique, Éditions H. Laurens, Paris, 1901.
  • Sainte Barbe, collection L'Art et les Saints, Éditions H. Laurens, Paris, 1926.
  • La logique des procédés impressionnistes, Société française d'imprimerie d'Angers, Paris, 1926.
  • Toulouse-Lautrec, collection Les Maîtres de l'art moderne, Les Éditions Rieder, Paris, 1927[5]. Traduit en anglais par William Frederick Herbert Whitmarsh sous le titre Masters of Modern Art : Toulouse-Lautrec, John Lane the Bodley Head, Londres, 1928, réédition Reink Bokks, 2017.

Articles de presse modifier

Expositions modifier

Réception critique modifier

  • « Technicien très averti en matière de peinture, écrivain d'art aussi, aucun dogmatisme pourtant n'apparaît dans ses portraits, ses paysages, ses vues de Paris, et sa spontanéité semble naturelle dans l'application pointilliste des lois du mélange optique des couleurs. » - Gérald Schurr[8].

Musées et collections publiques modifier

Références modifier

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LAPPARENT Paul de (consulté le )
  2. a et b Christian Montenat, Une famille de géologues : Les Lapparent - Un siècle d'histoire et d'aventure de la géologie, collection Interactions, Vuibert - Société géologique de France, 2008.
  3. Geneanet, Paul de Lapparent, généalogie
  4. Geneanet, Jean-Nicolas Gendarme, généalogie
  5. Paul de Lapparent, Toulouse-Lautrec, Les Éditions Rieder, 1927, lire en ligne
  6. a et b Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 8, page 274.
  7. La Gazette de l'Hôtel Drouot, vendredi 14 novembre 1980.
  8. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1979, tome 4, page 145.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier