Parti de la gauche verte (Maroc)

parti politique

Le Parti de la gauche verte (PGV) est un parti politique marocain écologiste de gauche qui prend l'environnement et les problèmes écologiques ainsi que le développement durable comme priorités dans son programme. Il est créé le d'une scission avec le Parti socialiste unifié par des militants du courant « Liberté d'initiative ».

Parti des verts marocain
Image illustrative de l’article Parti de la gauche verte (Maroc)
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Mohamed Fares
(depuis le )
Fondation par Mohamed Fares et les anciens militants du PSU
Siège Rabat
Symbole Fibule[1]
Positionnement Gauche
Idéologie Ecologie politique
Écosocialisme
Couleurs Vert
Site web http://moroccangreensparty.ma

Histoire

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En mai 2010, le courant « Liberté d'initiative » du Parti socialiste unifié tient son congrès constitutif à Bouznika afin de discuter pendant trois jours la création d'un nouveau parti de gauche. Le , le coordinateur général de la commission préparatoire Mohamed Fares a été élu à l'unanimité Secrétaire général déclarant ainsi la naissance d'un nouveau parti dans un échiquier politique déjà très balkanisé selon les observateurs[2].

Lors de la campagne aux élections législatives de 2011, le parti rejoint la coalition hétéroclite Alliance pour la démocratie avec sept autres partis de diverses idéologies, une coalition qui disparaitra rapidement à la suite de sa défaite dans le scrutin remporté par le Parti de la justice et du développement le .

Idéologie

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Les objectifs du PGVM sont les suivants :

  • Généraliser une éducation de qualité et promouvoir l’esprit critique dans les curricula scolaires ;
  • Inculquer aux jeunes l’esprit de citoyenneté et d’initiative ;
  • Promouvoir la participation des citoyens à la chose publique ;
  • Élargir le champ de la participation politique notamment envers les femmes et les jeunes ;
  • Moraliser la vie politique par l’introduction des dispositions qui s’imposent au niveau des codes relatifs aux élections et aux partis politiques ;
  • Valoriser la diversité du patrimoine culturel national dans une optique d’ouverture sur l’universel ;
  • Prendre en compte la protection de l’environnement dans les politiques publiques en basant le modèle de développement sur le développement durable ;
  • Axer la mise en œuvre des programmes de développement national sur l’élément humain tout en se concentrant sur les problèmes et les enjeux environnementaux. Les pouvoirs publics devraient prendre des mesures visant une gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles vu la rareté de ces ressources (Trouver une adéquation intelligente entre l’aridité qui caractérise le climat de notre pays et l’utilisation des ressources en eau dans ses diverses utilisations) ;
  • Promouvoir les énergies renouvelables par le biais de la recherche scientifique et les exonérations fiscales ;
  • Élargir la prise de conscience des problèmes environnementaux dans leur globalité avec une dimension internationale ;
  • Affronter la problématique environnementale dans ses diverses facettes.

Vu la nouvelle dynamique que le PGVM a entraîné par la pratique d’une différente politique, cette dernière a pour but d’ériger la cause environnementale en un projet de développement durable par et pour la société.

Participation aux élections

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Lors de sa participation aux législatives de 2011, le PGV a obtenu un siège dans la circonscription de Chefchaouen sur les 395 constituant la chambre basse du parlement marocain.

Notes et références

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  1. « Arrêté du ministre de l'Intérieur no 2914-11 du 30 kaada 1432 (28 octobre 2011) fixant les symboles attribués aux listes de candidatures ou aux candidats appartenant aux partis politiques », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 5992,‎ , p. 2386-2387 (lire en ligne) [PDF]
  2. Partis : C'est parti pour la Gauche verte !, Le Soir Échos, 07/05/2010

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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