PMK (fusil d'assaut)

Le PMK (pour pistolet maszynowy Kałasznikowa) ou karabinek AK est la première des versions polonaises du fusil d'assaut Kalashnikov[1].

Un PMK ou Kbk-AK: l'AK-47 fabriquée par l'Arsenal de Radom pour l'Armée populaire polonaise. L'adhésif rouge indique que l'arme est rendue inerte pour l'entraînement des recrues.
Un PMKS ou Kbk-AKS: il s'agit d'un dérivé pour commandos et autres parachustistes qui dispose d'une crosse rabattable. Le PMKS mesure 65 cm (avec sa crosse rabattue) pour 3,9 kg sans chargeur.

Production modifier

À partir de 1957, les arsenaux polonais ont produit 44 060 PMK renommés en 1966 ‘kbk AK’. Parallèlement sont sortis des usines de Radom, entre 1957 et 1972, 328 850 pmKs ou ‘kbk AKS’ (analogue à l'AKS-47 soviétique) munis d'une crosse repliable.

Fiche technique PMK modifier

  • Munition : 7,62 × 39 mm
  • Masse avec un chargeur vide : 4,30 kg
  • Longueur : 870 mm
  • Canon : 415 mm
  • Chargeur : 30 cartouches
  • Cadence de tir théorique : 600 coups par minute

Sources modifier

Cette notice est issue de la lecture des revues spécialisées suivantes :

Bibliographie modifier

En tant que dérivé lointain de l'AK-47, le PMK et son histoire sont abordées dans les ouvrages signés :

  • Dominique Venner, Les Armes de combat individuelles, Grancher, 1977.
  • Dominique Venner, Les Armes soviétiques, Grancher, 1980
  • Edouard Ducourau, Le Kalashnikov, Éditions du Guépard, 1982
  • Stanislas de Haldat, Kalachnikov. L'AK47 à la conquête du monde. La Sirène. 1993.
  • Jean Huon, Histoire du Kalasnikov. À l'épreuve de tous les combats, ETAI, 2011
  • Collectif, Armes d'assaut du monde, Missions spéciales Productions, 2008.

Notes et références modifier

  1. Stanislas de Haldat, Kalachnikov. L'AK47 à la conquête du monde. La Sirène. 1993