Ordre des Esclaves de la vertu

ordre honorifique féminin

L'ordre des Esclaves de la vertu est un ordre honorifique féminin fondé en 1662 par l'impératrice douairière du Saint-Empire romain Éléonore de Nevers-Mantoue.

Ordre des Esclaves de la vertu
Image illustrative de l’article Ordre des Esclaves de la vertu
Insigne de l'ordre.

Devise Sola ubique triumphat
Création 1662 par Éléonore de Nevers-Mantoue
Statut Ordre honorifique féminin

Historique modifier

 
Chevalière de l'ordre des Esclaves de la vertu.

L'ordre des Esclaves de la vertu est un ordre féminin fondé en 1662 par Éléonore de Nevers-Mantoue, impératrice douairière du Saint-Empire romain germanique, veuve de Ferdinand III[1],[2].

Il avait pour vocation d'honorer et distinguer la piété et la vertu parmi les dames de la cour[3],[2].

L'Ordre était composé de trente Dames de haute noblesse ainsi que des princesses de la famille impériale sans limitation de nombre[2],[1].

Attributs modifier

L'insigne de l'ordre est une médaille d'or représentant un soleil entouré d'une couronne de laurier, sur laquelle figure la devise Sola ubique triumphat[1].

La médaille était attachée à une chaîne d'or en forme de bracelet, qui était portée au bras, au-dessus du coude. Les jours de cérémonie, la médaille était arborée avec cette chaîne tandis que les autres jours, seule une plus petite médaille était portée, attachée à un ruban noir[1].

En cas de mort d'une chevalière de l'ordre la grande médaille devait être rendue par les héritiers, qui cependant conservaient la petite médaille, « en mémoire de l'honneur que leur famille avait reçu d'avoir eu une chevalière de cet ordre[1] ».

Références modifier

  1. a b c d et e Pierre Hélyot, Dictionnaire des ordres religieux, ou Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires et des congrégations séculières de l'un et de l'autre sexe, qui ont été établies jusqu'à présent, t. 2, Petit-Montrouge, Migne, (lire en ligne), p. 441
  2. a b et c W. Maigne, Dictionnaire encyclopédique des ordres de chevalerie civils et militaires créés chez les différents peuples depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, Adolphe Delahays, (lire en ligne), p. 50-51
  3. Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire historique des ordres de chevalerie créés chez les différents peuples depuis les premiers siècles jusqu'à nos jours, Paris, E. Dentu, (lire en ligne), p. 53

Bibliographie modifier

  • Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : Une chevalerie au féminin, Paris, Perrin, coll. « Pour l’histoire », (ISBN 978-2-262-03641-6).