Octavie Guichard

traductrice française

Octavie Guichard, devenue par alliance Octavie Belot, puis Octavie du Rey de Meynières, née à Paris le où elle est morte le [1], est une femme de lettres et traductrice française.

Octavie Guichard
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Madame B ***Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Jean-Baptiste-François Durey de Meynières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

Biographie modifier

Alors qu'elle est encore jeune, elle devient veuve d'un avocat au parlement de Paris, qui lui laisse pour toute fortune une rente de 50 livres. Se nourrissant presque exclusivement de lait, elle vend sa rente et apprend l'anglais pour effectuer des traductions. Elle s'octroie la protection de l'auteur dramatique Charles Palissot de Montenoy et du fermier général Alexandre Le Riche de La Pouplinière, qui lui font obtenir une pension de 1 500 livres. Elle traduit Samuel Johnson, David Hume et Sarah Fielding tout en écrivant elle-même de petits romans. Elle fréquente la riche bibliothèque du président du parlement, Jean-Baptiste-François du Rey de Meynières (1705-1787), qu'elle épouse en secondes noces en 1765. Devenue veuve une seconde fois, elle meurt dans l'ancienne commune de Chaillot, près de Paris, à l'âge de 86 ans.

Publications modifier

Traductions
Varia
  • Réflexions d’une provinciale sur le discours de Jean-Jacques Rousseau touchant l’origine de l’inégalité de condition parmi les hommes (1756) ; réédition : Octavie Belot, Réflexions d’une Provinciale sur le Discours de M. Rousseau, Citoyen de Genève, touchant l’origine de l’inégalité des conditions parmi les hommes, Édith Flammarion (dir.), Arras, Artois Presses Université, 2015 [lire en ligne]
  • Observations sur la noblesse et le Tiers-État (1758) lire sur Google Livres

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Anne Soprani, « Durey de Meynières, Jean Baptiste François », dans Jean Goulemot, André Magnan et Didier Masseau (dir.), Inventaire Voltaire, Paris, Gallimard, 1995, p. 445.
  • Marie Laure Girou Swiderski, « Une chambre à soi : le thème du logement dans la correspondance de Mme Belot (Durey de Meinières) », dans Servanne Woodward (sous la dir. de), Altered Writings followed by Public Space of the Domestic Sphere, London (Ontario), Press et The Eighteenth-Century French World Centre at the University of Western Ontario, 1997, p. 15-31. (ISBN 0-7714-1968-6)
  • Marie Laure Girou Swiderski, « De la “gazette” au “commerce des âmes” : les lettres de la présidente de Meinières à la marquise de Lénoncourt », dans Marie-France Silver et Marie Laure Girou Swiderski (textes réunis par), Femmes en toutes lettres, Les épistolières du XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, SVEC, no 4, 2000, p. 119-139. (ISBN 0 7294 0741 1)
  • Marie Laure Girou Swiderski, « Lettres de Mme de Meinières à Mme de Lénoncourt (1770-1774) », dans Elizabeth C. Goldsmith et Colette H. Winn (sous la dir. de), Lettres de femmes. Textes inédits et oubliés du XVIe – XVIIIe siècle, Paris, Honoré Champion, coll. «Textes de la Renaissance», série «Éducation féminine de la Renaissance à l'âge classique», 2005, p. 379-420. (ISBN 2-7453-1123-9)
  • Marie-Thérèse Inguenaud et David Smith, Octavie Belot, Présidente Durey de Meinières. Études sur la vie et l'œuvre d'une femme des Lumières, Paris, Honoré Champion, 2019.

Liens externes modifier