Ocelis (en latin) ou Okelis (grec ancien : Ὄκηλις ἐμπόριον) était un port sur la Mer Rouge, du côté Arabe près du détroit de Bab-el-Mandeb, et faisait partie de l'Arabie heureuse. Ptolemée l'indique un peu au nord des détroits de la Mer Rouge[1]. L'endroit est parfois nommé Acila ou Akila (Ἀκίλα)[2], ou Maddabân (en sudarabique)[3]. Il était vraisemblablement situé à proximité de l'actuel Shaykh Sa'îd au Yémen[3].

Au Ier siècle av. J.-C., l'endroit est simplement décrit comme un promontoire rocheux. Ensuite, dès le Ier siècle après J.-C., le Périple de la Mer Érythrée le décrit comme « moins un port de commerce qu'un port, une station d'abreuvement et le premier lieu d'escale pour ceux qui y naviguent »[4]. Pline l'Ancien décrit Ocelis comme la première étape du voyage maritime de l'Égypte à l'Inde. Enfin, au début du IIe siècle, le site acquiert le statut de port de commerce (emporion)[3].

Notes et références modifier

  1. Claude Ptolémée, Géographie (lire en ligne), Vol. 1.7.4, 1.15.11, 6.7.7, 8.22.7
  2. Strabon, « Geographica », dans {{Article encyclopédique}} : paramètre encyclopédie manquant, vol. p. 769 Les numéros de page renvoient à ceux de l'édition d'Isaac Casaubon.
  3. a b et c Jérémie Schiettecatte, « L’Arabie du Sud et la mer du IIIe siècle av. au VIe siècle apr. J.-C. », Topoi. Orient-Occident, vol. 11, no 1,‎ , p. 237–273 (lire en ligne, consulté le )
  4. Casson, L. 1989. The Periplus Maris Erythraei. Princeton: Princeton University Press.