Neobursaridium gigas
Neobursaridium, Neobursaridiidae
(selon Kahl 1932).
Règne | Chromista |
---|---|
Embranchement | Ciliophora |
Classe | Oligohymenophorea |
Ordre | Peniculida |
Neobursaridium gigas, unique représentant du genre Neobursaridium et de la famille des Neobursaridiidae, est une espèce de Ciliés de l’ordre des Peniculida (classe des Oligohymenophorea).
Étymologie
modifierLe nom Neobursaridium est composé du préfixe neo, « nouveau », et de bursaridium, par allusion au genre Bursaridium Lauterborn, 1894, de la famille des Bursaridiidae. Enrique Balech (d) décrivit le genre en 1941 en raison de sa ressemblance avec Bursaridium, mais lui donna un nouveau nom peut-être en raison de la taille de ce cilié.
Par ailleurs, le nom Bursaridium dérive du grec ancien βυρσα / byrsa, « peau apprêtée ; outre ; bourse », en raison de l'aspect de l'organisme « en forme de poche » selon R. Lauterborn.
Description
modifierNeobursaridium a une grande taille (jusqu'à plus de 700 μm de longueur). Sa forme est ovoïde allongée, généralement arrondie et plus large à l'extrémité antérieure. Il vit en natation libre. Sa ciliation somatique est holotriche (c'est-à-dire homogène), dense, avec une vaste zone faussement adorale « d'aspect hétéroriche » de polykinétidés, en fait formée par des paratènes[note 1] transversaux de kinés somatiques, situées dans une zone prébuccale sous la forme d'un sillon pré-oral très élargi occupant la moitié antérieure du corps. Sa région buccale est médio-ventrale, expansive, avec un polykinétide oral interne ou pourvu, à droite, d'un « quadrulus », c'est-à-dire de quatre rangées ciliaires largement espacées. Son macronoyau est en forme d'haltère. Il possède de multiples micronoyaux, deux vacuoles contractiles et un cytoprocte. Il est carnivore sur d'autres ciliés[1].
Habitat et répartition
modifierNeobursaridium vit dans des habitats d'eau douce. Il a été observé uniquement dans des régions pantropicales[1].
Systématique
modifierLe nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Neobursaridium gigas Balech (d), 1941[2].
Publication originale
modifierLiens externes
modifier- Espèce Neobursaridium gigas
- (en) Référence Catalogue of Life : Neobursaridium gigas Balech, 1941 (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Neobursaridium gigas Balech 1941 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Neobursaridium gigas Balech, 1941 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Neobursaridium gigas Balech, 1941 (consulté le )
- Genre Neobursaridium
- (en) Référence Catalogue of Life : Neobursaridium (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Neobursaridium Balech 1941 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Neobursaridium Balech, 1941 (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Neobursaridium Balech, 1941 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Neobursaridium Balech, 1941 (consulté le )
- Famille des Neobursaridiidae
- (en) Référence BioLib : Neobursaridiidae Dragesco & Tuffrau, 1967 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Neobursaridiidae (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Neobursaridiidae (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Neobursaridiidae (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Neobursaridiidae (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Neobursaridiidae Dragesco & Tuffrau, 1967 (consulté le )
Notes et références
modifierNotes
modifier- Paratène : répétition des motifs qui se trouvent sur les rangées de cils (kinétides) perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps du cilié.
Références
modifierBibliographie
modifier- (en) Denis H. Lynn, The Ciliated Protozoa : Characterization, Classification, and Guide to the Literature, Guelph, Ontario (Canada), Springer, , 643 p. (ISBN 978-1-4020-8238-2, DOI 10.1007/978-1-4020-8239-9)
- (en) J. R. Nilsson, « The fine structure of Neobursaridium gigas (Balech) », Comptes-rendus des travaux du Laboratoire Carlsberg, vol. 37, no 3, , p. 49-99 (ISSN 0105-0850 et 0008-6657, OCLC 01778700, PMID 4984772).