Naraka (sanskrit, devanagari : नरक[1] ; pali : Niraya ; chinois : Diyu ; tibétain : My-al-ba) désigne les enfers dans l'hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme[2]. Les êtres qui le peuplent sont les narakis. Il y a plusieurs niveaux ou étages infernaux. Plus on descend de niveau plus l'enfer est grand.

Les sept niveaux d'enfer du jaïnisme.

Narakasura est aussi le nom d'un asura tyran, qui fut tué par Krishna[1].

Traductions modifier

Le Naraka (du sanskrit : नरक ; en pendjabi : निरय Niraya ; ch. trad. : 那落迦 ; py : Nàlùojiā ; jap. : 奈落 ; viet. : Na-lạc-ca), est l'enfer, dans le bouddhisme.

Il a été traduit en Chine (et utilisé tel quel en Corée, Japon et Vietnam), par diyu, ch. trad. : 地獄 ; ch. simp. : 地狱 ; py : dìyù ; jap. : 地獄 qui y est à la fois utilisé dans le bouddhisme, le taoïsme et les religions populaires.

Hindouisme modifier

Les noms des différents niveaux infernaux varie selon les textes. On en dénombre 21[3]. À l'opposé, le svarga désigne les cieux, le paradis.

Jaïnisme modifier

Les enfers de la cosmographie jaïne, aussi appelés adho-loka, sont hantés par les êtres infernaux, mais abritent également des êtres célestes, à cause de leur karma, êtres qui sont opposés au bien naturel de la vie[4].

Bouddhisme modifier

Le bouddhisme des écoles du Nord dénombre 34 enfers, qui représenteraient les désagréments de la vie : 8 « enfers chauds », 8 « enfers froids », 8 « enfers sombres » et 10 « Lokantarika »[3].

Le Wang Saen Suk, en Thaïlande, dispose d'un jardin de sculptures représentant le Naraka.

Références modifier

  1. a et b Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du Sanscrit (lire en ligne)
  2. Encyclopedia of Hinduism par C.A. Jones et J.D. Ryan publié par Checkmark Books, pages 182 et 183, (ISBN 0816073368)
  3. a et b Louis Frédéric, Dictionnaire de la civilisation indienne, Robert Laffont, (ISBN 2-221-01258-5)
  4. Jainism The World of Conquerors, par Natubhai Shah, aux éditions Motilal Banarsidass Publishers, volume II, page 29, (ISBN 812081939X)