Monica Paulus

Surnommée "Sauveuse de sorcières"

Monica Paulus est une militante pour les droits de l’homme de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle est surnommée la sauveuse de sorcières[1],[2].

Monica Paulus
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Biographie modifier

Elle est originaire du village d'Aregol, dans la province de Simbu[3].

Lorsque son père meurt d'une crise cardiaque, son frère l'accuse de sorcellerie, pour s'approprier sa part d'héritage. Elle s'enfuit dans la Région des Hautes-Terres (ou Highlands), à Goroka en 2014.

En voyant sa famille et son village se retourner brusquement contre elle et brûler sa maison, elle comprend que la sorcellerie n'est qu'une invention. Depuis, elle fournit de l'aide aux personnes accusées de sorcellerie[4],[5],[6],[7] : cachette, soins médicaux, nourriture, et contact avec d'autres personnes. Ces personnes en détresse sont des femmes ou des hommes. Les femmes sont souvent accompagnées de leurs bébés, car selon les traditions du pays, si une femme est une sorcière, alors ses enfants le sont aussi.

Elle est toujours en danger dans son pays.

Notes et références modifier

  1. Kent Russell, « Ici, on brûle des sorcières », The Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Le pays où l’on brûle les «sorcières» », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Monica Paulus - Centre for Applied Human Rights, The University of York », sur www.york.ac.uk (consulté le )
  4. (en-US) Auteur inconnu, « Monica Paulus - Stop Sorcery Violence », Stop Sorcery Violence,‎ date de publication inconnue (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) « Mónica Paulus, la activista que rescata mujeres acusadas de “brujería” en Papúa Nueva Guinea », https://www.facebook.com/eldesconciertocl/,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. rédaction ONU Femmes, « $name », ONU Femmes | Le Programme d’action
    de Beijing a 20 ans
    ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) « OHCHR | 16 days of activism: fighting against sorcery related killings », sur www.ohchr.org (consulté le )

Liens externes modifier