Mohamed Hirèche

heireche abdelkader
Mohamed Hirèche
HIRECHE Omar
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Créteil
Nationalité
Algérienne
Domicile
Oran, Algérie
Formation
Licencié en Sciences
Activité
Inspecteur général de l’éducation Publique

Mohamed Hirèche[1] (en arabe : حيرش محمد ), né le 08 mars 1914 à Ammi Moussa (wilaya de Relizane, Algérie) et mort à Créteil en France le 28 avril 1982, est un haut cadre de l'éducation nationale algérienne. Il a été l'un des principaux acteurs de l'avènement du système éducatif d'Oran, la deuxième métropole de l'Algérie.

Biographie modifier

Après avoir obtenu sa licence en sciences à la faculté des Sciences d'Alger en 1935, il débute dans la carrière comme professeur des sciences naturelles en 1938 au grand lycée d'Alger (actuel Lycée Émir Abdelkader). Il fait un passage de deux années au lycée d'Annaba (1940) et d'une année au lycée Mostaganem en (1942). En 1948, il est recruté au lycée Lamoricière d'Oran[2],[3],[4] (actuel Lycée Pasteur). Il y fera la rencontre de l'historien français Marc Ferro qui enseigna dans ce lycée de 1948 à 1958 [5]. En 1952, il est installé proviseur au lycée de Tiaret. En 1957, Il retourne à Oran, comme censeur du lycée Ardaillon[6] (actuel Lycée Benbadis). Il milite au sein de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) avec Ferhat Abbas[7] . Son engagement pour la cause nationale, et ses protestations contre le régime colonial, lui coûtèrent une suspension et une déportation en France, où il occupa un poste d'enseignant au Lycée Carnot.

Juste après l'indépendance, il regagne son pays d'origine pour occuper le poste de proviseur du lycée Franco-musulman à Tlemcen (ancienne Médersa de Tlemcen). Par la suite, il fut nommé Inspecteur de l'Académie d'Oran en octobre 1962 où il organise la première rentrée scolaire de l’indépendance en collaboration avec d’autres cadres de l’éducation nationale algérienne, dont Bekhlouf Talahite. Il devint quatre années plus tard (1966) inspecteur général[8] des sciences naturelles [9]. La même année, il fut élu président de la Société de Géographie et d’Archéologie d’Oran[10].

Références modifier

  1. « CTHS - HIRECHE Mohamed », sur cths.fr (consulté le )
  2. « ORAN DES ANNEES 50 /LYCEE LAMORICIERE », sur oran1950.free.fr (consulté le )
  3. André Nouschi, « UN INTELLECTUEL DANS LA GUERRE D’ALGÉRIE »
  4. « fichier de l'ensemble des personnels_du_lycée lamoriciere de 1887 à 1962 »
  5. « Entretien avec Marc Ferro »
  6. « Professeurs et le personnel du lycée Llamoriciere »
  7. MALIKA RAHAL, « La tentation démocratique en Algérie. L’Union démocratique du manifeste algérien(1946-1956) »
  8. Kadri, Aïssa., Instituteurs et enseignants en Algérie (1945-1975) : histoire et mémoires, Éd. Karthala, (ISBN 978-2-8111-0968-4 et 2-8111-0968-4, OCLC 901328217, lire en ligne)
  9. BALI BELLAHSENE, « FEMMES AU COMBAT GUERRE D’ALGERIE 1954-1962 »
  10. Saddek Benkada, « La "Société savante" ; rupture et continuité d’une tradition associative :le cas de la Société de Géographie et d’Archéologie d’Oran », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, no 8,‎ , p. 119–128 (ISSN 1111-2050, DOI 10.4000/insaniyat.8330, lire en ligne, consulté le )