Modu Chanyu

Chanyu des Xiongnu
Modu Chanyu
Statue de Modu Chanyu à Oulan-Bator.
Fonction
Chanyu
Xiongnu
- av. J.-C.
Touman (en)
Laoshang Chanyu (en)
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Touman (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Laoshang Chanyu (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Maodun ou Modu Chanyu (chinois simplifié : 冒顿单于 ; chinois traditionnel : 冒頓單于 ; pinyin : Mòdú Chányú), né vers empereur (chan-yu) fondateur de l'empire nomade Xiongnu après avoir tué son père en

Biographie modifier

Il prit le trône et unifia avec succès les populations de la prairie mongole et mandchoue en réponse à la perte de terres de pâturage face aux forces d'invasion Qin commandé par Meng Tian en 215 av. J.C. Pendant que Modu armait et centralisait les forces Xiongnu, les Qin tombent soudainement dans le désarroi après la mort de leur premier empereur en 210 av. J.C, laissant à Modu l'opportunité d'étendre le territoire de son empire jusqu'à être l'un des plus grands empires de son temps[1]. Il règne jusqu'à sa mort en Son fils Laoshang (en) lui succède.

Commandant militaire sous le règne de son père, Touman (en), il devient le roi des Xiongnu (centrée sur la Mongolie moderne) et établit un puissant empire en réussissant à unifier les populations des steppes au nord de la Chine. Il oppose donc une menace imminente à la dynastie Qin de Chine. Son empire est l'un des plus grands de son époque.

Selon des sources chinoises, à la mort de Touman, son père, Modu Chanyu, réunit les aristocrates en conseil, et menace de leur faire couper la tête s’ils ne l’élisent pas. Pendant son règne, le pouvoir de l’aristocratie de la steppe deviendra également héréditaire. L’esclavage apparaît (prisonniers de guerre ou sujets Xiongnu coupable de délits) sans jouer un rôle économique important[2].

Modu soumet les Kirghizes vers [2] et les Yuezhi vers -[3]. Il détruit l’empire des Donghu (Toung-hou), au nord-est de la Mongolie. Une partie des Donghu rescapés se réfugie au Nord-Est de la Chine. Les chroniques chinoises rapportent qu’ils reçoivent leur nouveau nom (Xianbei) du mont Sien-pei où ils se sont installés. Une autre partie installée plus au sud prend le nom de Wuhuan[4].

Notes et références modifier

  1. Nicola Di Cosmo, Ancient China and Its Enemies, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-51196-7, lire en ligne)
  2. a et b László Lőrincz, Histoire de la Mongolie : des origines à nos jours, Akadémiai Kiadó, , 292 p. (ISBN 978-963-05-3381-2, présentation en ligne)
  3. (en) Doris Srinivasan, On the Cusp of an Era : Art in the Pre-Kuṣāṇa World, Leiden, BRILL, , 402 p. (ISBN 978-90-04-15451-3, présentation en ligne)
  4. Barbara A. West, Encyclopedia of the peoples of Asia and Oceania, vol. 1, Infobase Publishing, , 1002 p. (ISBN 978-0-8160-7109-8, présentation en ligne)