Melkon Kebabdjian

peintre arménien

Melkon Kebabdjian (en arménien Մելքոն Քեպապճեան), né le à Agn (Empire ottoman) et mort le à Erevan, est un peintre et illustrateur arménien[1].

Melkon Kebabdjian
Paris, 1903.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Մելքոն ՔեպապճեանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domiciles
Formation
École Nercessian (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle
Aram Kebabdjian (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Biographie modifier

 
Comité du journal Haratch à Paris, . De gauche à droite : Chavarche Missakian, Armen Lubin, Nechan Bechiktachlian, Melkon Kebabdjian, Chavarch Nartouni, Teotig (assis).

Il a étudié la peinture dans l'école Narek Nersisyan d'Agn. En 1892, il s'installe à Constantinople où il étudie la peinture miniature.

Après un court séjour aux États-Unis, en 1908, il retourne à Constantinople, puis s'installe à Paris en 1918[2].

De 1923 à 1936, il travaille dans un établissement de production d'étoffes, comme dessinateur et créateur. En 1930, il organise une exposition de ses œuvres à Paris. La seconde a lieu en 1936. Elle est accompagnée d'un catalogue préfacé par Gustave Kahn. L'une comme l'autre sont bien accueillies [3].

Dans les années 1930, Kebabdjian a conçu les volumes de la série "Amis des écrivains martyrs" publiée à Paris, qui a apporté une grande reconnaissance à l'artiste et a illustré le volume commémoratif Décade de la lutte héroïque de Dzon Hachsin.

Il illustre des ouvrages, notamment ceux de Vasken Chouchanian, Sidona de Nichan Béchiktachlian, et l’Almanach pour tous de Teotig, ainsi que plusieurs numéros d’Anahit[4].

Avec Chavarche Missakian, Armen Lubin, Nichan Béchiktachlian, Chavarch Nartouni et Teotig, Melkon Kebabdjian fait partie du comité de rédaction du journal Haratch[5].

En 1946, il illustre la couverture du receuil de poésie de Missak Manouchian[6].

En 1947, paralysé, il émigre en Arménie soviétique et lègue l'ensemble de son œuvre à la Galerie nationale d'Arménie[7].

Son arrière petit-fils est l'écrivain Aram Kebabdjian.

Œuvres modifier

  • Le deuil des mères arméniennes
  • Réfugiés
  • Crucifixion
  • Au début du printemps
  • Motivation ordinaire
  • Musique
  • Malheur
  • Commémoration

Illustrateur modifier

  • Vahram Tatoul, Le même titre, couverture, illustré par Melkon Kebabdjian, Paris, 1949, 112 p.
  • Vahram Tatoul, Melkon Kebabdjian et sa peinture, Առաջ,

Notes et références modifier

  1. Levon Chookaszian 1989.
  2. (am) « Ինքնակրթությամբ հասել է բարձր վարպետության… Մելքոն Քեպապչյան (լուսանկարներ) » Լուրեր », sur novostink.ru,‎ (consulté le )
  3. « p1 - Votre recherche - Au volume / fascicule Liste de résultats Tout melkon kebabdjian : 1 résultats - Gallica », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  4. (hy) Aram Baghdasaryan, « Մելքոն Քեպապչյան », sur avproduction.am (consulté le )
  5. « MISSAKIAN Schavarch », sur webaram.com (consulté le )
  6. « Բանաստեղծութիւններ », sur bina.bulac.fr (consulté le )
  7. (hy) « Շտեմարան - Հայաստանի ազգային պատկերասրահ », sur gallery.am (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (hy) Levon Chookaszian, « Մելքոն Քեպապճեան գունաւոր երազների նկարիչ » [« Melkon Kebabdjian, Le peintre des rêves coloriés »], Bazmavep (Բազմավէպ), Revue d'études arméniennes, Venise, vol. CXLVII, nos 1-4,‎ , p. 328-339 (lire en ligne)

Liens externes modifier