Marziano Ciotti

patriote italien du Risorgimento
Marziano Ciotti
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
UdineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Autres informations
Conflit
Distinction

Marziano Ciotti (né le à Gradisca d'Isonzo et mort le à Udine) est un patriote italien du Risorgimento, membre de l'expédition des Mille de Garibaldi, rappelé par Garibaldi lui-même dans ses mémoires comme l'un des plus braves volontaires.

Biographie modifier

Marziano Ciotti est né à Gradisca d'Isonzo, dans l'actuelle province de Gorizia, alors sous souveraineté autrichienne et, après l'école secondaire, il rejoint la faculté de droit de l'université de Padoue où il rencontre Ippolito Nievo et devient son ami.

Il participe à la guerre d'indépendance de 1859, répondant à l'appel de Garibaldi. L'année suivante, il fait partie de l'expédition des Mille et prend part à toutes les batailles jusqu'à la victoire finale du Volturno. Sur l'Aspromonte, en 1862, il assiste Garibaldi, blessé, qui, à la tête des troupes savoyardes tentait de prendre Rome. Il participe au Moti del Friuli de 1864 (le dernier du Risorgimento mazzinien). Il a combattu à Bezzecca lors de la troisième guerre d'Indépendance italienne. Lors de la tentative pour la libération de Rome en 1867, Garibaldi lui a écrit la lettre suivante:

« Mon cher Ciotti, à la tête de votre compagnie, vous êtes entré le premier à Monte Rotondo, sur les ruines incendiées et brûlantes de la Porte San Rocco. Je proclame que voue êtes un vaillant et brave homme. Les femmes italiennes honoreront les héros de notre gloire et je vous donne un baiser fraternel. Votre G. Garibaldi »

Marziano Ciotti suivit Garibaldi en France lors de la guerre franco-prussienne de 1870 à la suite de laquelle il a été décoré de la Légion d'honneur.

Par fidélité à l'esprit garibaldien il a toujours refusé d'entrer dans l'armée régulière.

Il passa le reste de ses jours à Montereale. En 1887 il s'est suicidé à Udine en se jetant dans le canal Ledra, après avoir recommandé à ses amis patriotes, dans une lettre qui a été trouvée sur lui, l'éducation de ses enfants.

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