Marko Echeverria

peintre chilien

Marko Echeverria est un artiste plasticien né en 1966 à Santiago du Chili.

Marko Echeverria
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Biographie modifier

Marko Echeverria vit et travaille dans la région parisienne. Après une solide formation aux beaux-arts dans son pays d’origine et en France, suivie des années de pratique d’atelier dans les domaines de la peinture et la gravure, tout en exerçant l’office de décorateur pour le cinéma et la télévision[1], M. Echeverria décide orienter sa pratique vers les nouvelles technologies s’intéressant aux multiples possibilités du numérique et particulièrement à la post-production et aux logiciels d’effets spéciaux.

Depuis 1997 M. Echeverria est président de l’association culturelle de l’atelier Oblik[2], collectif d’art contemporain. Depuis , il est enseignant en arts plastiques à l’École des Beaux-Arts de la ville de Clichy, la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, et pour plusieurs communes en tant que créateur et gestionnaire de projets socioculturelles d’arts plastiques participatifs.

Démarche modifier

Né à Santiago du chili, l’artiste mêle dans son processus créatif le numérique à la peinture, faisant dialoguer dans ses compositions l’écran et la toile, le virtuel et la matière, le pixel et le pigment. Après avoir récupéré des images dans des magazines, il réalise des collages dans lesquels sont associés des fragments de ces documents. Il les numérise ensuite pour optimiser leur hybridation et retranscrit ensuite le résultat obtenu sur une toile parfois gigantesque. En résultent des compositions à l’apparence et à la matérialité ambiguë. Ces peintures laissent alors apparaître des taches qui, si elles ne relèvent plus ni de la trame des magazines ni des pixels, parasitent néanmoins l’image et colonisent les zones peintes à l’huile où continue de se donner à voir le geste du peintre. L’usage du numérique permet également au peintre de procéder à des juxtapositions de sujets. c’est ainsi que sous les corps et les visages se révèlent des lieux souvent délabrés ou des amoncellements de déchets. L’érotisme y côtoie alors les poubelles lorsque dans les portraits se devinent des échelles aux fonctions indistinctes. Paul Claudel voyait les maisons hollandaises des peintures du XVIIème siècle comme des transcriptions architecturales du corps humain. Marko Echeverria réalise quant à lui cette vision à l’heure d’une virtualité qui enrichit mais aussi perturbe le réel. Ici, lieux et corps fusionnent comme réalité et virtualité sur la vitre de nos smartphones sans lesquels nous ne savons plus vivre. Après avoir arrêté la peinture pour réaliser des compositions vidéos qui interrogeaient là encore le mix et le geste numérisé, il revient à la toile mais en utilisant cette fois des bâtonnets à l’huile qu’il confectionne lui-même pour s’assurer une gamme très riche de teintes déclinant toutes les nuances de gris. Du noir surgissent alors des visages aux identités là encore hybrides et multiples. Des portraits numériques qui interrogent le sujet contemporain. Ou lorsque la personne redevient cette persona grecque, soit ce masque de théâtre que revêtaient les acteurs antiques comme l’on change aujourd’hui d’avatar… Bertrand Naivin[3]

Expositions personnelles ou collectives modifier

  • 2011 :
  • « Emouvantes pyrotechnies » – Exposition personnelle a la Galerie Univer / Colette Colla – Paris[4].

(Exposition d’une suite d’œuvres numériques sur format vidéo et sous cadre, sculpture – vidéo et projections)

  • « La Rosa …» – Créations visuelles sous forme de vidéos pour la création musicale du compositeur Martin Matalon (d’après des textes de Jorge Luis Borges) dans le cadre du festival d’ile de France – Paris (Créations en dessin numérique sous format vidéo)[5]
  • « Paysages passagers » – créations multimédia sous forme de tableaux vidéo pour l’inauguration de la nouvelle station de métro Franklin D. Roosevelt [6], Paris (Créations en dessin numérique et captures sous format vidéo)
  • « Nuit Blanche » – Clichy [7].

(Création et direction d’intervention multimédia: vidéo installation, son)v

  • 2010 :
  • Exposition « Transparence » – Galerie Univer / Colette Colla – Paris[8].

(Exposition d’une suite d’œuvres numériques sur format vidéo et des impressions numériques)

  • Exposition « La promesse d’une ville » – Galerie Univer / Colette Colla – Paris et Galerie « l’écu d’or » – Viroflay

(Exposition d’une suite d’œuvres numériques sur format vidéo et des impressions numériques)

  • 2009 :
  • Exposition « Allende » – Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis

(Exposition d’une œuvre sur format vidéo et des impressions numériques)

  • 2008 :
  • Exposition « Le visage qui s’efface » – Hôtel des Arts à Toulon

(Exposition d’une suite d’œuvres numériques sur format vidéo)

(Création et direction d’intervention multimédia: dispositif vidéo et dessin interactif)

  • Événement Crédit Agricole Asset Management – Show Case – Paris

(Créations vidéo, dessin interactif et vidéo jockey)

  • 2006 :
  • « L’oiseau Arkentiel » spectacle musical interactif – Paris

(Créations en dessin d’animation numérique et vidéo interactive)

  • 2005-2004 :

« Nuit Blanche » – Clichy (Création et direction d’intervention multimédia: vidéo, dessin interactif, vidéo jockey, son)[9]

Notes et références modifier

  1. « Peindre est une obsession » Le Parisien, 29 janvier 2005
  2. Atelier Oblik
  3. « Bertrand Naivin – artiste et théoricien » (consulté le )
  4. Marko ECheverria « Emouvantes pyrotechnies ». Galerie Univer
  5. Paris Buenos Aires Tandem France Diplomatie, p 25
  6. [1]
  7. [2]
  8. [3]
  9. Les Nuits blanches arrivent en banlieue Le Parisien, 14 septembre 2004

Liens externes modifier