Les Marba, qui s'appellent eux-mêmes Marbana ou Azumeina, sont des populations de la Tandjilé et du Mayo-Kebbi et du Chari Baguirmi au Tchad. Ils représentent 2.6% de la population tchadienne.

Sous le règne d'Azina, alors roi des Marba, beaucoup durent fuir pour se réfugier dans le Mayo Kebbi et le Chari-Baguirmi. Les Marba Gogor, après leur démêlé avec le chef Azina Kolong[1], ont traversé le Logone et les Mussey les ont suivis[2]. Après la mort d'Azina, la chefferie se divisa en deux canton : le Canton Kolong et le Canton Marba.

Les Marba, qui font partie du groupe générique appelé Banana (mon ami), occupent majoritairement Kélo, Baktchoro, Ngourneida, Guizedé, Guelendeng, Mailao, Tchendjou, Walia et sont une des grandes communautés de N'Djamena, la capitale.

Ils parlent le marba, une langue tchadique, apparentée au moussey, léo et au massa. Ces langues font partie du grand groupe Banana[3].

Activités modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Baba Mamang, Les Marba : une communauté typique du sud du Tchad, CEFOD, 2009, 72 p.

Liens externes modifier

Références modifier

  1. Bernard Lanne, Histoire politique du Tchad de 1945 à 1958 : administration, partis, élections, KARTHALA, 1998, p. 236.
  2. Christian Seignobos, Henry Tourneux et Francine Lafarge, Les Mbara et leur langue (Tchad), vol. 6, Paris, Peeters Publishers, coll. « Langues et cultures africaines », , 319 p. (ISBN 2-85297-188-7), ?
  3. Géraud Magrin, Le sud du Tchad en mutation : des champs de coton aux sirènes de l'or noir, Quae, 2001, p. 46.