María Josefa Acevedo de Gómez

romancière colombienne
María Josefa Acevedo de Gómez
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
PascaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Parentèle
Luis Vargas Tejada (d) (cousin germain)
Adolfo León Gómez (en) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

María Josefa Acevedo de Gómez (née le à Bogota et morte le à Pasca) est une romancière colombienne.

Biographie modifier

María Josefa Acevedo de Gómez naît le à Bogota[1],[2]. Son père est José Acevedo y Gómez, et elle vient d'une lignée de personnalités politiques depuis l'époque des conquistadors : sa mère est Catalina Sánchez de Tejada[3] et Luis Vargas Tejada (es) est son cousin[1].

En 1817, son père est exécuté par des royalistes et sa mère et elle partent en exil, où elles vivent dans la misère. Elles retournent à Bogota en 1819[1].

En 1822, elle épouse l'avocat Diego Fernando Gómez, le cousin de son père[4], dont elle a deux enfants, Amelia et Rosa[3], en plus du fils de cinq ans de Gomez[4]. Ce n'est pas un mariage d'amour, mais ils ressentent une estime mutuelle dans les premiers temps[4]. Une fois la famille fondée, elle s'installe à El Chocho Hacienda, à Fusagasugá, pendant onze ans[3]. Elle est également la tante des poètes Ernesto et Adolfo León Gómez, qu'elle recueille et éduque quand ils perdent leurs parents[1]. Le couple s'entend très mal, et Gomez doit s'exiler pendant près de deux ans à Carthagène des Indes après avoir protesté contre la dictature de Simón Bolívar[4]. En 1835, ils se séparent. Gomez obtient la garde de Rosa et paie une pension à Acevedo, qui déménage à Pasca[4].

Dans les années 1840, elle vit à Guaduas, où elle est institutrice dans une école pour filles[4]. En 1845, elle voyage en Angleterre avec sa fille et son beau-fils[4].

Elle appartient au Costumbrismo[3], et écrit plusieurs manuels de vie domestique et de morale[1],[5]. Elle est la première femme romancière de l'époque républicaine et la première civile à écrire sur l'histoire de la Colombie[1],[3]. À partir de 1823, elle commence également à écrire de la poésie[3]. Elle est aussi la première femme colombienne à écrire des pièces de théâtre, dont aucune ne subsiste[1]. Elle publie son premier livre en 1844, puis en édite de nombreux dans la décennie suivante[4].

Elle meurt le à Pasca[1], quelques jours après avoir fini d'écrire son autobiographie[4].

Elle est la grand-mère d'Adolfo León Gómez (es)[4].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h (es) « Acevedo de Gómez, María Josefa », sur DiCCOL (consulté le )
  2. « Women and Independence in Latin America », sur www.nottingham.ac.uk (consulté le )
  3. a b c d e et f « Acevedo de Gómez, María Josefa (1803-1861). » MCNBiografias.com », sur www.mcnbiografias.com (consulté le )
  4. a b c d e f g h i et j (es) « Biografía y Obras de Josefa Acevedo de Gómez », sur Eladd (consulté le )
  5. (en) Kayo Denda, « Research Guides: Colombian Women Writers from the 19th Century: Josefa Acevedo de Gómez », sur libguides.rutgers.edu (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Ana María Agudelo Ochoa, « Josefa Acevedo de Gómez: del deseo de escritura a los procesos de legitimación de la escritora en Colombia durante el siglo XIX », Revista chilena de literatura,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier