Madame Hoste
'Madame Hoste' est un cultivar de rosier obtenu par Jean-Baptiste et Pierre Guillot en 1887[1]. Il descendrait d'un semis de 'Victor Pulliat' (Ducher, 1870) et de pollen de 'Safrano' (Beauregard, 1839)[2]. Il était fort prisé pour le forçage et la fleur à couper, surtout en Amérique du Nord. Il est dédié à l'épouse d'un horticulteur lyonnais fameux pour ses dahlias, chrysanthèmes, etc.[3]
'Madame Hoste' | |
Illustration de 'Madame Hoste' dans le Journal des roses de janvier 1893 par | |
Type | Rosier thé |
---|---|
Obtenteur | Guillot père et fils |
Pays | France |
Année | 1887 |
modifier |
Description
modifierCe rosier thé historique présente de grosses fleurs jaune pâle virant au blanc crème au fur et à mesure. Elles sont doubles (17-25 pétales), globuleuses et modérément parfumées. La floraison est remontante. Ce rosier est très florifère[4].
Le buisson est érigé et très sain.
Sa zone de rusticité est de 6b à 9b ; il résiste donc aux hivers froids.
Descendance
modifier'Madame Hoste' a servi à l'hybridation de nombreuses variétés dont
- 'Lady Hillingdon' (Lowe & Shawyer, 1910) par croisement avec 'Papa Gontier' (Nabonnand, 1883)
- 'La Perle' (Fauque, 1904) par croisement avec Rosa luciae
- 'Mireille' (André Schwartz, 1913), par croisement avec 'Madame Falcot'
- 'W. R. Smith' (Bagg, 1908) par croisement avec 'Maman Cochet' (Cochet, 1892)
Notes et références
modifier- (en) Alex Dickson & sons, Rose Catalogue, Hawlmark, Newtownards, 1914, p. 31
- Selon Pierre Guillot.
- Journal des roses, page 9, janvier 1893
- (de) Rosen-Zeitung, page 71, année 1891
Bibliographie
modifier- (de) August Jäger, Rosenlexikon, 1936, Réimpr. 1983, p. 352
- Simon & Cochet, Nomenclature de tous les noms de rosiers, 1906, p. 103