Luis Corvalán

homme politique chilien
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Luis Corvalán
Illustration.
Fonctions
Sénateur du Chili
pour le 7e groupement départemental, Ñuble, Concepción et Arauco

(8 ans)
Sénateur du Chili
pour le 3e groupement départemental, Aconcagua et Valparaíso
1977
(8 ans)
(mandat interrompu par la dissolution du Congrès national le )
(4 ans)
Secrétaire général du Parti communiste du Chili

(32 ans)
Prédécesseur Galo González Oyarzún
Successeur Volodia Teitelboim
Biographie
Nom de naissance Luis Nicolás Corvalán Lepe
Date de naissance
Lieu de naissance Pelluco, Puerto Montt
Drapeau du Chili Chili
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Santiago, Région métropolitaine
Drapeau du Chili Chili
Parti politique Parti communiste du Chili
Profession Professeur, journaliste
Religion Athée

Luis Corvalán (Puerto Montt, Santiago du Chili, )[1] est un homme politique chilien, secrétaire du Parti communiste du Chili (PCCh) pendant les années de la dictature du général Augusto Pinochet.

Timbre à l'effigie de Luis Corvalán (RDA).

Biographie modifier

Peu après la chute du régime de Carlos Ibáñez del Campo, Corvalán rejoint le PCCh dans la ville de Chillán en 1932. Il est alors âgé de quinze ans. Devenu professeur, il est promu au Comité central du PCCh en 1952. Cette année, del Campo revient au pouvoir et réprime les activités du PCCh[2] : Corvalán se retrouve alors interné au camp de Pitrufquén, puis à celui de Pisagua. En 1958, del Campo quitte le pouvoir et Corvalán est libéré. Il devient alors secrétaire général du Parti.

Lorsque le coup d'État d'Augusto Pinochet a lieu en 1973, Corvalán est de nouveau arrêté. L'URSS lance alors une campagne internationale pour sa libération. En 1974, il reçoit le prix Lénine pour la paix.

En décembre 1976, une négociation entre l'URSS et le Chili a permis l'échange de Luis Corvalán et du dissident soviétique Vladimir Boukovski[3],[4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], qui a lieu le 18 décembre de cette année. Corvalán se réfugie en URSS où il obtient l'asile politique.

Luis Corvalán est d'ailleurs mentionné dans la chanson Was wollen wir trinken (« Qu'est-ce qu'on va boire ? ») du groupe allemand Oktoberklub en raison de ses activités au Chili pendant la dictature de Pinochet[18].

Pendant près de trois décennies, couvrant toute la période de la dictature militaire de Pinochet, Corvalán dirige le PCCh en tant que secrétaire en exil. Il retourne au Chili en 1988.

En 2000, il écrit le livre Entrevista con Margot Honecker (Entrevue avec Margot Honecker), dans lequel il a retranscrit un dialogue qu'il a eu avec le chef de la RDA, Erich Honecker.

Deux vidéos sont disponibles sur le séjour de Luis Corvalán en Union soviétique[19],[20].

Notes et références modifier

  1. Fallece Luis Corvalán Lepe, ex secretario general del PC.
  2. [1].
  3. (en) Mitrokhin Archive, volume II : The KGB and the World par l'historien Christopher Andrew et l'ex-agent du KGB, Vasili Mitrokhin ; Extraits publiés sans l'article « How 'weak' Allende was left out in the cold by the KGB », The Times, 19 septembre 2005.
  4. Владимир Буковский. В Нью-Йорке с Виктором Топаллером. [2].
  5. Буковский предлагает обменять Михаила Ходорковского на Евгения Адамова время публикации: 11 октября 2005 г., 18:43 последнее обновление: 11 октября 2005 г., 23:56 [3].
  6. Автор: Андрей Кротков, Сайт: Алфавит (газета), Статья: Бунтарь, [4].
  7. Никто, кроме « Альфы » [5].
  8. « Владимир Буковский » « http://politzeki.mypeople.ru/users/politzeki/wiki/vladimir_bukovskii/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. Обращение к коммунистам Запада в поддержку освобождения Буковского и Корвалана. [6].
  10. Интервью с Буковским. [7].
  11. 2005-07-19 Александр Шубин. Маккартизм по-европейски. АПН, [8].
  12. Владимир Константинович БУКОВСКИЙ. Элрктронная библиотека Александра Белоусенко. [9].
  13. Павел Евдокимов. С НЕГО НАЧИНАЛАСЬ 'АЛЬФА' СПЕЦНАЗ РОССИИ N 1 (124) ЯНВАРЬ 2007 ГОДА. [10].
  14. Юрий Глазов Так где же мы ошиблись ? Новый Мирї 1998, є1. [11].
  15. Владимир Буковский. Ворчание последнего диссидента. [12].
  16. Луис Корвалан : « Социализм не виноват, что нет колбасы ! ». Аргументы и факты, № 44 (1305) от 2 ноября 2005 г., [13].
  17. Иосиф Раскин. Буковский Владимир. Энцилопедия хулиганствующего Ортодокса, [14].
  18. Vonaz Youtube, « Ocktoberklub - Was wollen wir trinken? mit Lyrics HD », (consulté le )
  19. 90 años a Luis Corvalán, vidéo.
  20. Entrevista con V.Bukovsky e L.Corvalan e V.Bukovsky demostrada el 2007, 17 juin sur HTB TV, programme de Moscou (en russe).

Liens externes modifier