Love Street

chanson des Doors

Love Street
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The Doors en 1968
Chanson de The Doors
extrait de l'album Waiting for the Sun
Sortie Juin 1968
Durée 2:49
Langue Anglais
Genre Ballade rock
Label Elektra

Pistes de Waiting for the Sun

Love Street est une chanson du groupe américain The Doors que l'on retrouve sur Waiting For The Sun, leur troisième album, sorti en juin 1968. Il s'agit d'une ballade s'écartant ainsi du style psychédélique du groupe à l'instar d'autres titres de l'album : Yes, the Rivers Knows, Wintertime Love, ou bien encore Summer's Almost Gone[1]. La chanson a souvent aussi été qualifiée de pop baroque[2].

Histoire modifier

L'auteur de la chanson, Jim Morrison, s'est inspiré de la rue où il habitait avec sa compagne Pamela Courson[3]. Leur adresse était 8021 Rothdell Trail, dans le quartier de Laurel Canyon en Californie[4],[a]. À la fin des années 1960, cette rue est connue pour être un lieu de fréquentations des hippies, que Jim Morrison regardait passer[5]. En face de chez eux se trouvait un magasin appelé Canyon Country Store ; c'est à celui-ci que font référence les paroles « There's a store where the creatures meet, I wonder what they do in there » dans la partie narration de la chanson.

Il s'agit d'une chanson d'amour, où la « she » des paroles se réfère à Pamela Courson.

Critiques et réception modifier

John Densmore déclare à propos du solo de Ray Manzarek que « le phrasé est si puissant, si précis et même temps relaxant[6] ».

Dans sa critique[7], Lindsay Planer indique que les paroles sont assez simples, mais que la mélodie est chantante. Elle dit aussi que le clavier de Ray Manzarek pendant les ponts mérite d'être salué, mais sa prépondérance cache parfois la guitare de Robby Krieger.

Love Street est très peu jouée lors des concerts : le seul enregistrement live de ce titre a été réalisé à Stockholm, le [7].

La chanson est utilisée dans le film The Doors d'Oliver Stone, au moment où Jim Morrison suit Pamela.

Notes et références modifier

  1. Comme l'indique cet article de presse, la maison prit feu en 2011.
  1. (en) Richie Unterberger, « Waiting for the Sun Review », sur AllMusic (consulté le )
  2. (en) Mick Wall, Love Becomes a Funeral Pyre: A Biography of The Doors, Orion, (lire en ligne), p. 201
  3. (en) Sal Cinquemani, « The Doors, Waiting for the Sun | Album Review », Slant Magazine, 18 avril 2007 (consulté le 16 décembre 2021)
  4. (en) Simone Wilson, « Jim Morrison's 'Love Street' House Catches Fire in Hollywood Arson Spree: Balcony That Inspired the Song Burns », LA Weekly,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Rich Weidman, The Doors FAQ : All That's Left to Know About the Kings of Acid Rock, Rowman & Littlefield,
  6. (en) Jon Blistein, « The Doors’ John Densmore on His Eternal Musical and Spiritual Bond With Ray Manzarek », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) Lindsay Planer, « Love Street », sur AllMusic, (consulté le )