Louis de Gouy d'Arsy

militaire français
Louis de Gouy d'Arsy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Nationalité
Activité
Enfants
Monique de Gouy d'Arsy (d)
Louis-Marthe de Gouy d'ArsyVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Grade militaire
Conflit
Distinction
Blason

Louis de Gouy d'Arsy (ou Arcy) est un officier français, lieutenant général, gouverneur de Clermont, lieutenant général au gouvernement de l'Ile-de-France, né le , mort le .

Biographie modifier

Fils de Michel-Jean de Gouy, marquis d'Arsy, maréchal des camps et chevalier de Saint-Louis, et de Françoise-Mélanie Salomon de Lalande, fille d'une sous gouvernante des enfants de France, il eut pour parrain le roi Louis XV âgé de 7 ans. Le marquis Dangeau raconte dans son Journal : Le roi et madame la duchesse de Berry tinrent sur les fonts la fille de madame de Mouchy, et ensuite S. M. et madame la duchesse du Maine tinrent sur les fonts le fils de madame d’Arcy. Madame d’Arcy est fille de madame de La Lande, sous gouvernante du roi. S. M. donna des belles boucles d’oreilles à madame Mouchy et envoya une belle bague à madame d’Arcy (tome XVII p. 33).

États de service modifier

Il a fait toutes les campagnes de guerre depuis 1734 jusqu'en 1748 ; il se distingua à la bataille du col de l'Assiette en 1747 où il eut les deux cuisses percées.

Chevalier de Saint-Louis le .

Famille modifier

Il a épousé Esther de Rivié, dame d’accompagnement de Madame Adélaïde de France, veuve de César de Saint-Georges, comte de Vérac, dont elle n’avait pas eu de postérité. Par ce mariage, Louis devient baron de Chars, seigneur de Marines, Santeuil et nombreux autres lieux. Il exerça la qualité de baron de Chars dès 1758 et présida toutes les assemblées hebdomadaires de l'Hôtel-Dieu jusqu'en 1786.

Seigneur d'Arsy et d'Avrigny, il avait hérité du fief de Poulard (à Clairac, dans le Lot-et-Garonne), que lui avait légué son grand-père, Jacques (de) Salomon de Poulard de La Lande, époux de Jeanne-Françoise de Biaudos de Castéja.

En 1772 la marquise de Gouy demanda la séparation de corps. Son mari, qui n'en voulait à aucun prix, se fit défendre par l'avocat Simon Linguet. Celui-ci, qui faisait ses débuts à la barre avec cette affaire, gagna sa cause au Parlement et au Châtelet, par arrêt rendu le .

De ce mariage sont issus :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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