Louis-Gaspard Robillard

éditeur et propriétaire de journaux
Louis-Gaspard Robillard
Biographie
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ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Rédacteur à

Louis-Gaspard Robillard (né le 15 avril 1866 à Sainte-Mélanie et décédé le 25 octobre 1914 à Chicago), qui signait parfois L.-G. Robillard, était un propriétaire de journaux et un homme d'affaires canadien-français.

Il a notamment été actif comme administrateur, éditeur et propriétaire de journaux. Ainsi, il fonde Le Courrier canadien de Saint-Jérôme en 1892 et La Nouvelle France de Montréal en 1896. En 1901, il a acheté Le Pionnier de Sherbrooke, un périodique majeur de l'époque au Québec, qu'il a contribué à déménager à Montréal et à transformer en journal du dimanche[1]. Il s'est aussi fait connaitre comme rédacteur pour Le Monde illustré.

En 1894, il cofonde et préside l'Union franco-canadienne (UFC), une société catholique et nationale basée à Montréal qui offrait des assurances à taux fixes[1]. Accusé d'avoir détourné les fonds de l'organisation pour son profit, il fait l'objet d'un scandale grandement médiatisé maintenu par Jules Helbronner. Il s'enfuit aux États-Unis en février 1902[2]. Selon l'abbé Vincent-Pierre Jutras, qui offre un témoignage public retentissant, Robillard agissait comme « le maître tout-puissant[3] » de l'UFC et sa destitution était alors imminente.

Références modifier

  1. a et b « Louis Gaspard Robillard, Montreal », The Newspaper Reference Book of Canada, Toronto, The Press Publishing Company, 1903, p. 215.
  2. Julien Verronneau [pseudonyme de Jules Helbronner], « Encore lui », Les Débats, 4e année, no 198, 6 septembre 1903, p. 1.
  3. « Les agents de l'Union Franco-Canadienne ont fait une exploitation éhontée du nom des Evêques — Indignation générale - Importante entrevue avec M. l’abbé Jutras », Montréal, La Presse, 18e année, no 97, 26 février 1902, p. 3