Liaisons nouvelles Ouest Bretagne-Pays de la Loire

Les Liaisons nouvelles Ouest Bretagne-Pays de la Loire (LNOBPL) est un projet ferroviaire qui consiste, à l’horizon 2035 et au-delà, à améliorer la performance (vitesse de circulation et nombre de trains) des liaisons existantes sur les axes Rennes - Nantes - Bretagne Sud et Rennes – Brest[1].

Il fait à la suite de la signature du Pacte d’accessibilité et de mobilité pour la Bretagne et du Contrat d’avenir pour les Pays de la Loire en février 2019. Le ministre des Transports acte en février 2020, le lancement des études préliminaires du projet.

Objectifs modifier

Les objectifs sont[2] :

  • Améliorer l’accessibilité de la pointe bretonne : en mettant Brest et Quimper à 3 heures de Paris à long terme
  • Rapprocher les capitales régionales Nantes et Rennes par une desserte rapide et cadencée
  • Renforcer le réseau inter-villes et l’irrigation du territoire par un maillage de dessertes rapides et performantes
  • Dégager des possibilités d’évolution à long terme du réseau en augmentant la capacité notamment aux abords des principales agglomérations (voyageurs et fret).

Un autre objectif était la desserte du futur aéroport du Grand Ouest avant son abandon en janvier 2018.

Scénarios modifier

Plusieurs scénarios sont proposés [3] :

  • scénario mauve : améliorer la ligne au plus proche du réseau existant, en conjuguant des rectifications du tracé, des suppressions de passages à niveau et la construction de courtes sections de lignes nouvelles (chiffré à 4,2 milliards d’euros).
  • scénario bleu : la création de lignes nouvelles, mutualisant les axes Rennes – Quimper et Rennes – Nantes avec une section commune entre Rennes et Redon (chiffré entre 3,10 et 3,65 milliards d’euros).
  • scénario vert : création d’une liaison en « Y » entièrement nouvelle entre Rennes, Saint-Brieuc et Vannes, en plus d’une ligne nouvelle entre Nantes et Rennes (chiffré entre 5 et 5,55 milliards d’euros).

Des projets complémentaires à ces trois scénarios consistent en de courtes sections de lignes nouvelles, estimées à 500 millions d’euros.

Oppositions modifier

Plusieurs communes ou communautés de communes sont opposées à la création de lignes nouvelles au détriment de la régénération des lignes existantes du fait de la perte de la desserte ferroviaire et de terres agricoles[4].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier