Les Chansons de l'innocence retrouvée

album d'Étienne Daho, sorti en 2013
Les Chansons de l'innocence retrouvée

Album de Étienne Daho
Sortie 18 novembre 2013
Enregistré 2013
Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni, Paris, Drapeau de la France France, Rome, Italie
Genre Variété française
Label Polydor, Universal

Albums de Étienne Daho

Singles

  1. Les Chansons de l'innocence
    Sortie : juin 2013
  2. La Peau dure
    Sortie : septembre 2013
  3. L'homme qui marche(édition limitée pour Disquaire Day)
    Sortie : 19 avril 2014
  4. En surface
    Sortie : avril 2014

Les chansons de l'innocence retrouvée est le dixième album studio du chanteur français Étienne Daho sorti le .

Genèse modifier

Contexte modifier

Le précédent album studio d'Étienne Daho, L'Invitation, était sorti en 2007[1].

En 2013, la sortie du nouvel album est décalée à cause d'un problème de santé [2]:

« Je me suis rendu à l'hôpital pour un check-up, en prévision de la tournée à venir. Sur place, ça s'est avéré bien plus compliqué. Et ce qui n'aurait dû être qu'une opération de l'appendicite est devenu une péritonite, avec toutes sortes de soucis annexes ».

Étienne Daho a écrit l'album à Londres et à Rome[3]. Il est co-produit par Richard Woodcraft et Jean-Louis Piérot. Parmi les participants à l'album, on retrouve Nile Rodgers, Dominique A et Debbie Harry.

La tournée Diskönoir Tour débute en (Festival Days Off Paris, festivals d'été et en tournée dans toute la France) jusqu'en . La tournée passe du 3 au par l'Olympia.

Parution et réception modifier

Accueil critique modifier

Notation des critiques
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Journal du dimanche[3]  

Éric Mandel du Journal du dimanche qualifie l'album de « somptueux » en notant que « les onze chansons impressionnent par leur force émotionnelle »[3]. Pour Mandel, « les cordes de l'orchestre symphonique épousent idéalement les compositions rock d'un Daho au meilleur de son inspiration »[3]. Il loue « un disque ambitieux et élégant, orageux et apaisé dans lequel l'esthète pop célèbre ses muses et l'urgence de vivre »[3].

Caractéristiques artistiques modifier

Titre et pochette modifier

Le titre de l'album est en référence au poète William Blake. Dans un entretien au Journal du dimanche, Daho explique : « J'ai relu William Blake, le poète de mon adolescence. J'y ai retrouvé des émotions comme si je commençais un cycle »[3].

La pochette est une photo spontanée de Richard Dumas à Ibiza représente Étienne Daho et un mannequin pour un magazine de charme, Salomé, presque dénudée. La campagne promotionnelle suscita des remous dû à la censure sur la campagne d'affichage à la RATP[4],[5].

Fiche technique modifier

Versions et éditions modifier

Toutes les paroles sont écrites par Étienne Daho, sauf "9. En surface" : Dominique A et Étienne Daho, toute la musique est composée par Jean-Louis Piérot et Étienne Daho, sauf En surface : Dominique A et Onze mille vierges : Christian Fradin et Étienne Daho.

Version standard
No Titre Durée
1. Le Baiser du destin (avec Jehnny Beth & Johnny Hostile) 3:54
2. L'Homme qui marche (avec François Marry) 4:09
3. Un nouveau printemps 5:17
4. Les Torrents défendus (avec Nile Rodgers) 3:32
5. La Peau dure 3:32
6. Le Malentendu 3:48
7. L'Étrangère (avec Debbie Harry & Nile Rodgers) 4:52
8. Un bonheur dangereux 3:49
9. En surface (avec Dominique A & Verity Susman) 2:41
10. Onze mille vierges 3:42
11. Les Chansons de l'innocence (avec Au Revoir Simone & Yan Wagner) 4:57
12. Les Chansons de l'innocence (Yan Wagner's Remix) 4:04

Crédits modifier

Notes et références modifier

  1. « La sortie du nouvel album d'Étienne Daho décalée », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Hugo Cassavetti, « Etienne Daho : “Je ne veux pas qu'on m'aime, mais qu'on me comprenne” », Télérama, no 3330,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f Éric Mandel, « Étienne Daho : L'envie de revenir à l'essentiel" », Journal du dimanche,‎
  4. « Critique Daho et débat », sur Libération,
  5. « Censure de la pochette de Daho : réplique de Polydor à la RATP », sur Le Figaro,