Le Maître ou le Tournoi de go

livre de Yasunari Kawabata

Le Maître ou le Tournoi de go (名人, Meijin?) est un roman écrit par Yasunari Kawabata, prix Nobel de littérature. L'œuvre fut publiée une première fois en feuilleton dans un magazine en 1951, puis recueillie en volume en 1954. La première version française fut publiée en 1975 aux Éditions Albin Michel[1] puis en 1988 dans Le Livre de poche.

Le Maître ou le Tournoi de go
Auteur Yasunari Kawabata
Pays Japon
Genre Roman
Version originale
Langue japonais
Titre Meijin (名人?)
Date de parution 1951
Version française
Traducteur Sylvie Regnault-Gatier
Éditeur Albin Michel
Date de parution 1975
Nombre de pages 213
ISBN 2-226-00135-2

Résumé modifier

Le roman suit le déroulement de la dernière partie de go[2] jouée par le dernier des Hon'inbō, Shūsai, un an avant sa mort, contre le jeune Otake (ce dernier nom étant fictif).

Inspiration modifier

Le roman est basé sur la partie honorifique disputée par Hon'inbō Shūsai contre Kitani Minoru en 1938, organisée pour le remercier d’avoir offert le nom de sa maison à la Nihon Ki-in, laquelle en fit un titre de tournoi. Le vieux maître perdit cette partie de cinq points, ce qui est interprété dans le roman comme le signe que son héritage était entre de bonnes mains.

Éditions françaises modifier

  • Le Maître ou le Tournoi de go (trad. du japonais par Sylvie Regnault-Gatier), Paris, Albin Michel, , 213 p.
  • Le Maître ou le Tournoi de go (trad. du japonais par Sylvie Regnault-Gatier), Le Livre de Poche, coll. « Biblio », , 157 p.

Adaptations modifier

Sous le titre Le Maître de go, le roman a été adapté au théâtre par Jean-Paul Lucet en 1990, avec Michel Bouquet dans le rôle de Shusai.

Bibliographie modifier

Analyse relative au go modifier

Notes et références modifier

  1. Le maître ou Le tournoi de go / Yasunari Kawabata ; trad. du japonais par Sylvie Regnault-Gatier.
  2. Le titre japonais, Meijin, est le titre honorifique donné au meilleur joueur du moment et le titre français est une erreur de traduction : il s’agit bien d’une unique partie.