Langeoog
Langeoog est une île allemande d'environ 20 km2 et 1 991 habitants au . C'est la cinquième des Îles de la Frise-Orientale (d'ouest en est), située entre Baltrum et Spiekeroog. En tant que commune, elle appartient à l'arrondissement de Wittmund du Land de Basse-Saxe.
Nom officiel |
(de) Langeoog |
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Nom local |
(de) Langeoog |
Pays | |
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Land | |
Arrondissement | |
Localisation géographique | |
Superficie |
19,73 km2 () |
Altitude |
5 m |
Aire protégée | |
Coordonnées |
Population |
1 747 hab. () |
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Densité |
88,5 hab./km2 () |
Statut |
Municipalité non-urbaine d'Allemagne (d) |
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Fondation |
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Code postal |
26465 |
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Indicatif téléphonique |
04972 |
Immatriculation |
WTM |
Site web |
(de) gemeinde.langeoog.de |
Langegoog est une des îles frisonnes les plus stables, et a peu dérivé au fil des siècles ; sa partie orientale a même gagné de la surface[1]. Sa face nord n'est pas protégée face au large, et le sable est régulièrement balayé par le vent[1]. En 2013, la plage fut surélevée de deux mètres sur deux kilomètres, à l'aide d'une canalisation qui transporta 500 000 m3 de sable[1]. Il a également été tenté d'implanter des dunes à l'est de l'île, mais l'herbe n'a pas le temps de pousser avant que le sable ne disparaisse[1]. L'île est bordée de dunes et d'une plage longue de 14 km, très fréquentée en été[1].
Elle est intégrée au sein d'un parc national, et des visites guidées sont organisées pour découvrir les dunes[1].
L'île est protégée des inondations par deux digues, l'une au sud et l'autre à l'est du village[1]. Il s'agit de la seule des îles frisonnes à ne pas dépendre des marées pour rejoindre le continent. Ainsi, il y a jusqu'à huit aller-retours[De quoi ?] en été[1].
Une statue grandeur nature en l'honneur de Lale Andersen – qui vécut quelques années sur l'île et y fut inhumée – est érigée dans la rue commerçante[1].
Les nazis ont agrandi Langeoog en tant que base aérienne à partir de 1940. Le 22 août 1940, 250 prisonniers de guerre français sont transférés sur l'île pour y effectuer des travaux forcés. À partir de 1941, 113 prisonniers de guerre soviétiques furent également amenés sur l’île. Ils sont morts à cause de traitements inhumains. Un mémorial au cimetière des dunes de Langeoog commémore aujourd'hui leur sort. Il y avait aussi des camps d'été pour les Jeunesses hitlériennes sur l'île dès les années 1930[2],[3]. Au moment même où les nazis organisaient leurs camps de jeunesse HJ à Langeoog, la famille juive expulsée de Heer y vivait ainsi qu'un groupe d'enfants juifs de Halberstadt qui étaient cachés et secrètement soignés par les courageuses sœurs de Haus Bethanien[4].
Références
modifier- Étienne Brouillard, Îles de rêve sans voitures : 34 îles en Europe et 10 îles en France, Hachette Tourisme, , 192 p. (ISBN 978-2-01-244069-2)
- | NS-Zeit auf Langeoog, Larissa Siebolds: "Auf Langeoog sollen nun Stolpersteine an die jüdische Familie de Heer erinnern – Verlegung 2024", NWZ-online, 14. avril 2023, consulté le 9 septembre 2023.
- | Zeltlager anno 1936: Der Jugendkult der Nazis, Ostfriesland Reloaded, 5 août 2022, consulté le 9 septembre 2023.
- Inselkirche Langeoog – Chronik auf www.inselkark.de
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (de) Site officiel de Langeoog
- (de) Services d'hébergement
- (de) Site touristique de Langeoog
- (de) Blog Langeoog