L'Assomption de la Vierge (Passerini, Andrea del Sarto)

peinture d'Andrea del Sarto
L'Assomption de la Vierge
Artiste
Date
Type
Technique
peinture à l'huile sur panneau de bois
Dimensions (H × L)
362 × 209 cm
Mouvement
No d’inventaire
00228545
Localisation
Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence (Italie)

L'Assomption de la Vierge (dite, en italien, Assunta Passerini) est une peinture à l'huile sur bois d'Andrea del Sarto, réalisée vers 1526, qui mesure 362 sur 209 cm. Elle est conservée à la galerie Palatine du Palazzo Pitti à Florence.

Histoire modifier

Commissionné initialement par Margherita Passerini pour l'autel d'une chapelle personnelle à l'église Santa Maria delle Grazie al Calcinaio hors les murs de Cortone, et payé 155 florins, le tableau est ensuite transféré par les frères dans l'église Sant'Antonio dei Servi.

Andrea del Sarto en répétera la composition dans le tableau titré Assunta Panciatichi également conservé à la galerie Palatine.

Sujet iconographique modifier

L'Assomption de Marie (sa montée au ciel avec son corps après sa mort) est un thème de l'iconographie chrétienne permettant de confronter un même événement en deux registres superposés : en bas le terrestre d'où vient la cause de l'événement (ici la disparition du corps de la Vierge vue par son tombeau ouvert), et dans le haut, le registre céleste avec sa présence dans les cieux entourée de figures angéliques.

Les témoins de la scène du registre inférieur sont les apôtres entourant le sarcophage ouvert, certains constatant l'absence du corps de la Vierge dans celui-ci, les autres levant les yeux constatant sa présence dans le ciel.

La Vierge porte le regard devant elle, les mains jointes d'où vient une lumière divine ce qui la différencie de l'autre Assomption.

Le Christ qui a provoqué l'assomption de sa mère à la demande des apôtres transportés miraculeusement autour du tombeau, est visible près de celui-ci vêtu de rouge, selon les récits apocryphes[1].

Description modifier

La transition entre les registres terrestre et céleste s'opère ici par la présence d'un bloc rocheux s'élevant et se perdant dans la nuée.

Deux apôtres figurent au premier plan à genoux et un porte le regard vers le spectateur comme dans l'autre Assomption.

Notes et références modifier

  1. La Légende dorée de Jacques de Voragine, ed. La Pléiade, p. 636

Bibliographie modifier

Liens externes modifier