L'Armoire (Maupassant)

nouvelle de Guy de Maupassant

L'Armoire
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Intrigue
Genre nouvelle
Nouvelle précédente/suivante

L'Armoire est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1884. Elle met en scène un dialogue entre une prostituée et son client qui se passe à Paris dans la chambre de la prostituée.

Historique modifier

Signée Maufrigneuse L'Armoire est initialement publiée dans le quotidien Gil Blas du [1].

Résumé modifier

Un homme solitaire décide de sortir un soir à Paris. Il rencontre une prostituée qui lui raconte sa vie. Chez elle, il entend des bruits suspects; il s'avère que le narrateur trouve le fils de la prostituée dans l'armoire.

Éditions modifier

Notes et références modifier

  1. Maupassant, Contes et Nouvelles, tome II, notice de Louis Forestier (p. 1432-1433), éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1979 (ISBN 978 2 07 010805 3)

Structure narrative modifier

L’histoire dure toute une nuit. D’abord aux Folies Bergère, le temps de la rencontre, puis chez la prostituée, rue des martyrs. La nouvelle est composée d’un récit-cadre dont le narrateur est le client. Elle met en scène un dialogue entre une prostituée et celui-ci. Durant leur échange, la prostituée est amenée à parler de ses conquêtes passées. Elle parle de deux hommes : le canotier et Mr Alexandre. Ce sont des récits enchâssés composés d’analepses. La prostituée parle d’abord du canotier, homme plutôt aisé qu’elle prétend être le père de son enfant pour toucher une pension. Puis elle raconte la vérité sur la relation qu'elle a eue avec Mr Alexandre, véritable père de son fils.

Le thème de la nouvelle modifier

Cette nouvelle aborde le thème des prostituées qui se retrouvent seules avec un enfant. La prostituée doit avoir un travail en plus d’élever son enfant. Elle se prostitue mais n’a pas assez d’argent pour le mettre en pension et avoir une chambre supplémentaire. Tout d’abord, nous remarquons l’emploi du champ lexical de la tristesse avec des termes tels que « l’enfant pleurait », « j’avais envie de pleurer ». De plus l’utilisation d’adjectifs comme « chétif » pour décrire l’enfant ou bien « froide et sombre » pour décrire l’armoire nous montre la pauvreté de la dame et de son enfant.