Konstantin Shtarkelov

peintre bulgare

Konstantin Georgiev Shtarkelov (en bulgare : Константин Георгиев Щъркелов) est un peintre paysagiste bulgare, maître de l'aquarelle.

Konstantin Shtarkelov
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
SofiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maître
Ivan Vaclav Mrkvička (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Distinctions
Ordre de saint Alexandre
Ordre des Saints apôtres Cyrille-et-Méthode (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Né le 25 mars 1889 à Sofia, il est le fils du Georgi Shtarkelov, cordonnier originaire de Sofia, et de Maria Shturkelova, originaire de Niš.

Son grand-père paternel, Kolyo, était prêtre et était très grand, c'est pourquoi il a reçu le surnom de Shtark-Kolyo (littéralement Kolyo l'Autruche), qui s'est transformé en nom de famille pour donner Shturkelov. Il a deux frères, Milan et Dimitar. Maria (baptisée en l'honneur de sa grand-mère), la fille de Milan, épousera l'artiste Nikola Avramov.

En 1915, il obtient son diplôme de peinture de l'École nationale d'art et d'industrie de Sofia sous la direction du professeur Ivan Mrkvička. Il peint des paysages et des fleurs principalement à l'aquarelle, créant ainsi son propre style dans ce domaine, ce qui plaira beaucoup et le fera connaître. Parmi ses meilleures œuvres figurent des paysages du Rila, du Pirin, de Sofia ou encore de Tarnovo. Il fonde une école en Bulgarie destinée aux adeptes de l'aquarelle, qui contera de nombreux élèves. Ses peintures sont toujours appréciées aujourd'hui et sont très demandées.

 
Konstantin Shtarkelov en 1913

« Quand je peins, qu'il s'agisse d'un paysage ou d'une fleur, j'entends de la musique ou bien parfois j'ai l'impression de lire des poèmes de Lermontov ou de Nadson. Et quand j'écoute un grand orchestre ou une chorale, je vois un paysage... Ces paysages, qui sont les jours de mes chansons tristes, ces petits mondes, sur lesquels l'âme se repose, transmettent leur humeur. C'est là que se situe la vraie vie. »

 
Photo de la maison de Konstantin Shtarkelov après le bombardement de Sofia pendant la Seconde Guerre mondiale

Après le coup d'État communiste du 9 septembre 1944, il fut déclaré «étranger aux idées progressistes et révolutionnaires, artiste officiel du régime bourgeois et favori royal». Shtarkelov est alors expulsé de l'Union des peintres bulgares et incarcéré cinq mois dans la prison centrale[1].

Il décède le 29 avril 1961 à Sofia.

Hommages

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Une rue du quartier "Iztok" à Sofia porte son nom. Ses archives personnelles sont conservées dans le fonds 2046K, aux Archives centrales, à Sofia[2].

„Automne sur Sofia“ (1914), „La forteresse de Belogradtchik“ (1922), „Paysage. Rivière“ (1928), „Le canal du Vardar“ (1941), „Bouquet polonais“ (1955), „État“ (1961) et autres.

Bibliographie

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  • Енциклопедия на изобразителните изкуства България в 3 тома, т. 3 (С-Я). Институт за изкуствознание на БАН, Академично издателство „Проф. Марин Дринов“, София, 2006.
  • Константин Щъркелов, „Животоописание“, ИК „Парнас“, С., 1999.
  • Чудомир, Дневник (1947 – 1967), ЕИ „LiterNet“ Варна, 2004
  • Чудомир. Писма от Голо бърдо. (Кореспонденция, документи, пародии и карикатури). Съставител Цочо В. Билярски. (София: изд. ИК „Синева“, 2005, (ISBN 954-9983-47-1)).
  • Александрова, Ивайла. Оловна тишина. Историята на един разстрел (Пловдив: изд. „Жанет 45“, 2022, (ISBN 978-619-186-794-3)), с. 593-594, 596-599, 603-609.

Galerie

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Notes et références

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  1. (bg) Десислава Неделчева, « Пантеизъм и декоративност », sur liternet.bg
  2. (bg) « Щъркелов, Константин Георгиев (1889 – 1961) », Информационна система на Държавните архиви (consulté le )

Liens externes

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