Julien Marie-Sainte

boxeur français

Julien Marie-Sainte
Fiche d’identité
Nom de naissance Julien Bruno Paul Claude Marie-Sainte
Surnom Brigadier
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Cherbourg (Manche)
Décès (à 42 ans)
Marseille 15e (Bouches-du-Rhône)
Taille 1,82 m (6 0)
Catégorie Poids moyens
Palmarès
Professionnel Amateur
Combats 44 41
Victoires 36 39
Victoires par KO 26
Défaites 7 2
Matchs nuls 1
Titres professionnels Champion de France poids moyens (2010-2011)
Dernière mise à jour : 28 août 2023

Julien Marie-Sainte, né le à Cherbourg (Manche) et mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un boxeur professionnel français surnommé « le Brigadier ». Il combat dans la catégorie poids moyens et remporte cinq fois le titre de champion de France.

Carrière modifier

Julien Marie-Sainte dispute son premier combat amateur en . Après trois saisons passées à l'AS Cherbourg, il rejoint Rouen. Sa carrière amateur totalise 41 combats pour 39 victoires et deux défaites. Il passe professionnel en et dispute son premier combat le à Bayeux contre Alexis Culit qu'il bat par KO. En son père Valére, qui est également son manager, meurt subitement d'une crise cardiaque. Julien Marie-Sainte se charge de ramener le corps de son père en Martinique sur la terre de sa famille paternelle. En 2009, il rejoint l'équipe dirigée par la société R2 Image & Events Sàrl du promoteur suisse Sergio Rivas. Le , il combat devant les siens à Cherbourg où il contraint à l'abandon le Letton Ruslan Pojovs dès la deuxième reprise. En , il est désigné comme le challenger officiel du champion de France Affif Belghecham mais le combat ne se fera pas, Belghecham laissant finalement son titre vacant.

Le à Levallois-Perret, Julien Marie-Sainte conquiert le titre national des poids moyens en battant aux points François Bastient[1], après que ce dernier soit allé au tapis dans le neuvième round. Le , toujours à Levallois-Perret, il étrenne victorieusement son titre en disposant de Christophe Karagoz par KO à la troisième reprise. Le à Perpignan, il conserve de nouveau son titre en battant le Marseillais Ansoula Charden par KO au deuxième round. Le , il retrouve Belghecham et conserve son titre par décision à l'unanimité des juges. Le à Fort-de-France, il conserve pour la quatrième fois son titre en battant Michel Mothmora par KO à la troisième reprise. En 2012 il est victime d'un grave accident lors d'un entraînement. Alors qu'il fait une session de mise de gants avec un partenaire, le tendon de son biceps gauche s'arrache. Après s'être fait opérer à la clinique des Lilas à Paris, Julien Marie-Sainte est en convalescence pendant plus de six mois à cause de cette blessure qui est survenue quelques mois après avoir signé un contrat de trois ans avec le promoteur américain Arthur Pellulo (Banner Promotions). Depuis cet accident, Julien Marie-Sainte n'a jamais retrouvé le niveau qui l'a fait monter au plus haut des classements mondiaux et européens. Avant cette grave blessure au tendon du biceps gauche, Julien Marie-Sainte totalisait un nombre de trente huit combats pour trente-six victoires dont vingt-six par KO et seulement deux défaites contre le Vénézuélien Jairo Alvarez et le Britannique Tyan Booth. Il reste invaincu en France de 2005 à 2013. De 2011 à 2013, il est classé numéro un français, numéro un européen EBU, numéro 3 mondial de la World Boxing Association (WBA), numéro 5 mondial de la World Boxing Organization (WBO) et numéro 10 mondial de la World Boxing Council (WBC).

Julien Marie-Sainte est licencié au CSL d'Aulnay-sous-Bois et s'entraîne depuis sous l'autorité de Nasser Lalaoui. Le , il échoue en championnat d'Europe European Boxing Union (EBU) face à l'Ukrainien Maksim Bursak par arrêt de l'arbitre sur blessure (arcade ouverte) au 3e round[2].

Mort modifier

À la suite d'une crise cardiaque, Julien Marie-Sainte est hospitalisé en soins intensifs durant une dizaine de jours à Marseille. Il meurt le [3] dans le 15e arrondissement de Marseille[4].

Références modifier

Liens externes modifier

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