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Joachim Govin

musicien français
Joachim Govin
Joachim Govin en 2018
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Joachim Govin est un contrebassiste et compositeur de jazz français né le à Saint-Germain-en-Laye[1]. Son père, Pierre-Olivier Govin, est un saxophoniste de jazz, qui lui transmet sa passion pour ce genre musical. Joachim s’est fait remarquer plusieurs fois pour des propos antisemites. On espère que c’était sous l’influence de produits qu’il ne prend plus. Musicalement il tient la route

Formation modifier

Joachim Govin se forme tout d'abord à la basse électrique, avant de s'ouvrir au jazz, et d'adopter la contrebasse, à la suite d'une master class avec le guitariste Éric Löhrer. Il suit une formation à l’American School of Modern Music, de 2005 à 2008. En parallèle, il étudie la musique classique, avec Christian Gentet, au conservatoire du 14e arrondissement de Paris[2]. En 2008, il termine sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (département « jazz et musiques improvisées »).

Il a notamment étudié avec Ricardo del Fra, Alphonse Masselier, Ben Street, Diego Imbert, Hubert Dupont, Olivier Sens, Jérôme Regard, Simon Teboul ou encore Hein van Degeyn.

Carrière musicale modifier

Débuts modifier

Après avoir fait partie du big band de la Sorbonne dirigé par le pianiste et arrangeur français Laurent Cugny, où il rencontre le pianiste Tony Tixier, Joachim Govin joue régulièrement dans le groupe du violoniste Didier Lockwood, et intègre les "Jazz Angels", constitué des deux beaux-fils du violoniste, le pianiste Thomas Enhco et le trompettiste David Enhco, et du batteur avec qui il jouera de longues années durant : Nicolas Charlier[3].

À l'époque, Pascal Perrot souligne "la maturité et l'aisance" du jeu de Joachim Govin, qui écrit à son propos: "Joachim Govin ne se contente pas de jouer les utilités et tisse une toile musicale d'une maturité impressionnante"[4]. Il intègre ensuite le trio de Thomas Enhco (Thomas Enhco, Someday My Prince Will Come). Ce disque obtient le Django d'or dans la catégorie « Nouveaux Talents » en 2010. Le trio jouera ce répertoire en live lors d'une tournée internationale (notamment au Japon, en Suisse ou encore en Algérie).

En 2014, il intègre l'ensemble de Laurent Cugny, le Gil Evans Paris Workshop[5], projet initié par Olivier Saez[6].

Albums et concerts live modifier

Le premier album au nom de Joachim Govin s'appelle Elements, et est paru chez Fresh Sound New Talent, en 2015[7].

Il enregistre en studio avec son quartette, composé de Ben van Gelder au saxophone alto, Tony Tixier au piano et Gautier Garrigue à la batterie.

Son deuxième album avec ce groupe, enregistré en live à la Boutique du Val de Meudon[8] (Archimusic[9]) en , parait début 2020. Il s'entoure à nouveau dans ce disque de son quartet, composé de Ben van Gelder, Tony Tixier et Gautier Garrigue[10], et invite deux autres artistes : le pianiste Enzo Carniel et la chanteuse Ellinoa.

En parallèle, il développe un projet de sextet (le Joachim Govin Soundtrack Sextet), qu'il a créé début 2019.

 
Joachim Govin & Tony Tixier à La Boutique du Val (Meudon) lors de l'enregistrement live du 2e album à paraître avec le Joachim Govin 4tet

Discographie complète modifier

  • 2022 : « Tree »
  • 2020 : « Present »
  • 2015 : Elements[11]
  • 2018 : Onze Heures Onze Orchestra Volume 2[12],[13] (Onze Heures Onze Orchestra)
  • 2017 : Onze Heures Onze Orchestra Volume 1[14],[15],[16],[17] (Onze Heures Onze Orchestra)
  • 2017 : Tonbé Lévé[18],[19] (Arnaud Dolmen)
  • 2017 : Spoonful[20] (Gil Evans Paris Workshop[21],[22])
  • 2015 : Silent Form (Slugged & Olivier Laisney)[23]
  • 2015 : Bad Safari (Metismatic)
  • 2015 : Youth (Nicolas Pfeiffer)
  • 2013 : Tribute to Radiohead Vol.2 [24] (Amnesiac Quartet, avec Sébastien Paindestre (clavier), Fabrice Theuillon (saxophone soprano) & Antoine Paganotti (batterie))
  • 2013 : Phonotype (Slugged & Olivier Laisney)
  • 2013 : Life's changes (Stephen Binet)
  • 2013 : Living Everywhere (Archibald)
  • 2013 : Poetry in Time (Nicolas Pfeiffer Granada Trio)
  • 2012 : The Minor Fall EP[25] (CLERKS., avec Gautier Garrigue, Thibault Chevaillier, Julien Pontvianne, Pierre Bernier (Recorded by Nicolas Charlier on 2012/03/26 at Studio des Egreffins[26]. Mixed & mastered by Florent Bobetat at Studio Etlanuit, Montreuil)
  • 2011 : Complètement H.S., hommage à Horace Silver[27] (Stephen Binet Quintet)
  • 2010 : D'ici et d'ailleurs (Nicolas Barreau Trio)
  • 2010 : Smile (Nicolas Pfeiffer Trio)
  • 2010 : Présences (Georges Paczynski & Armel Dupas)
  • 2009 : Parallel Worlds (Tony Tixier septet)
  • 2009 : Someday My Prince Will Come (Thomas Enhco)
  • 2009 : West Factory (Camille Poupat)
  • 2008 : As a Monkey (Donald Devienne)
  • 2007 : Roll the Dice (Yvonnick Prené)

Notes et références modifier

  1. ↑ « Govin Joachim (contrebasse) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Jazz en Provence, (consulté le ).
  2. ↑ « Jazz en Provence - Joachim Govin »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Jazz en Provence.
  3. ↑ Pascal Perrot, « Didier Lockwood : état de grâce », Brouillons de Culture,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ brouillons-de-culture.fr, « • Didier Lockwood : état de grâce », sur brouillons-de-culture.fr (consulté le ).
  5. ↑ Sylvain Sicilier, « Laurent Cugny : « L’arrangement donne du relief » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ « Laurent CUGNY et le Gil Evans Paris Workshop - CultureJazz.fr », sur culturejazz.fr (consulté le ).
  7. ↑ (en-US) « Joachim Govin - Elements », sur Blue Sounds (consulté le ).
  8. ↑ « Paris Jazz Club - Concert Joachim Govin (Alto Madness) à la Boutique du Val », sur Paris Jazz Club, (consulté le ).
  9. ↑ « Archimusic, compagnie musicale », sur Archimusic, compagnie musicale (consulté le ).
  10. ↑ « Alto Madness »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Collectif La Boutique (consulté le ).
  11. ↑ « Elements - Joachim Govin - Citizen Jazz », sur Citizen Jazz (consulté le ).
  12. ↑ « Onze heure onze orchestra vol. II », Jazz Magazine,‎ (lire en ligne)
  13. ↑ « Onze Heures Onze Orchestra - Volume 2 », sur Discogs (consulté le ).
  14. ↑ « Onze heures onze orchestra vol. 1 », Jazz Magazine,‎ (lire en ligne)
  15. ↑ « Onze Heures Onze Orchestra - Vol I », sur Discogs (consulté le ).
  16. ↑ Noé Cugny, « ONZE HEURES ONZE ORCHESTRA : D'UN SEUL SOUFFLE », Djam La Revue,‎ (lire en ligne)
  17. ↑ Thierry Giard, « "Pile de Disques" - Culture Jazz », Les Allumés du Jazz,‎ (lire en ligne)
  18. ↑ Jean-Christian MAAS, « Révélation Française de l'année "Jazz Magazine" », Jazz Magazine,‎ (lire en ligne)
  19. ↑ Gilles Gaujarengues, « CHRONIQUE - ARNAUD DOLMEN - TONBÉ LÉVÉ », Citizen Jazz - LE JAZZ A SA TRIBUNE.,‎ (ISSN 2102-5487, lire en ligne)
  20. ↑ « Les Dnj Over Blog (actualités du jazz) », sur Les Dnj Over Blog (actualités du jazz).
  21. ↑ « New Morning - Gil Evans Paris Workshop », sur New Morning (club de jazz parisien).
  22. ↑ Franck Bergerot (photogr. Christian Rose), « 11 Nov 2016 #Le Jazz Live - Le Gil Evans Paris Workshop de Laurent Cugny invite Andy Sheppard Jazz Club Étoile de l’Hôtel Méridien », Jazz Magazine,‎ (lire en ligne)
  23. ↑ Pierre Tenne, « OLIVIER LAISNEY & SLUGGED - SILENT FORM », Djam La Revue,‎ (lire en ligne)
  24. ↑ « Discographie officielle de Sebastien Paindestre », sur site officiel de Sebastien Paindestre.
  25. ↑ « Clerks - The Minor Fall EP - Discogs », sur Clerks - The Minor Fall EP - Discogs.
  26. ↑ « Studio des Egreffins (Discogs) », sur Studio des Egreffins (Discogs).
  27. ↑ « Stephen Binet pianiste », sur docplayer.fr.

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