Jean-Pierre Le Tailleur de Boncourt
| Jean-Pierre Le Tailleur de Boncourt | |
| Présentation | |
|---|---|
| Nom de naissance | Jean-Pierre Boncourt |
| Naissance | Paris |
| Décès | Paris |
| Nationalité |  Royaume de France
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| Mouvement | Architecture néoclassique |
| Œuvre | |
| Distinctions | 1er Grand prix de l'Académie en architecture (1724) |
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Jean-Pierre Le Tailleur de Boncourt est un architecte français, né à Paris en 1700, mort à Paris le .
Il est aussi appelé Jean-Pierre Boncourt.
Biographie modifier
Il a été lauréat du grand prix de l'Académie royale d'architecture en 1724, ancêtre du prix de Rome sur le sujet suivant : un grand autel pour une église cathédrale. Il ne va pas à Rome[1].
Il est cité sous le nom de Jean-Pierre Boncourt, architecte de bâtiments du roi, demeurant dans l'enclos du Temple, en 1734, dans une procédure de récupération d'une œuvre après la mort de Noël-Nicolas Coypel[2],[3].
Il a été candidat à l'Académie royale d'architecture en 1735.
En 1745, il travaillait pour les Pères de Nazareth. Le , les pères ont passé un marché avec Jean-Pierre Le Tailleur de Boncourt pour construire dans leur couvent, rue du Temple, près de l'Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, un bâtiment conventuel de 80 pieds de long (26 mètres) par 26 pieds de large (8,50 mètres) avec un rez-de-chaussée pour leur réfectoire et deux étages réservés pour les cellules et un comble brisé[4]
Il a donné des projets pour la décoration des fêtes de la Ville de Paris.
Il a fait son testament le et demeure rue des Vieux-Augustins[5].
Notes et références modifier
- Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome IV 1712-1726, p. XVII, 292, Édouard Champion, Paris, 1915 (lire en ligne)
- Jules Guiffey, Procès-verbal d'apposition de scellés après le décès de Noël Nicolas Coypel, peintre ordinaire du roi, p. 314, Nouvelles archives de l'art français : recueil de documents inédits, Paris, 1883 (lire en ligne)
- Note : On trouve un Pierre de Boncourt, architecte du prieur de France qui loge dans le prieuré hospitalier du Temple, témoin du mariage de Louis Tocqué avec Marie-Catherine-Pauline Nattier, fille de Jean-Marc Nattier, le 7 février 1747 à l'église Saint-Roch (Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, p. 1186 (lire en ligne))
- Bernard Chevallier, Jean-Michel Chevotet, p. 38, dans Chevotet-Contant-Chaussard. Un cabinet d'architectes au siècle des Lumières, La Manufacture, Lyon, 1987 (ISBN 2-904638-98-9)
- Inventaire alphabétique des documents relatifs aux artistes parisiens conservés aux archives de la Seine, p. 99, Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1906 (lire en ligne)
Bibliographie modifier
- Michel Gallet, Les architectes parisions du XVIIIe siècle. Dictionnaire biographique et critique, p. 345, éditions Mengès, Paris, 1995 (ISBN 2-8562-0370-1)
- (en) Michel Gallet, Stately mansions, eighteenth century Paris architecture, p. 174, Praeger, 1972
