Jean-François Caron (dramaturge)
écrivain québécois
Jean-François Caron est un dramaturge et scénariste québécois, né en , qui a étudié à l'École nationale de théâtre du Canada.
Jean-François Caron
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
Biographie
modifierSi plusieurs des pièces de théâtre de Jean-François Caron ont été créées au Québec, c'est surtout en France qu'il a été reconnu[1],[2], où il a vu produites entre autres ses œuvres Donut (1986), J'écrirai bientôt une pièce sur les nègres... (1989), Le Scalpel du diable (1991), Aux hommes de bonne volonté (1993) et Saganash (1995)[3].
Il enseigne l'écriture dramatique et la scénarisation à l'École nationale de théâtre du Canada et à l'Université du Québec à Chicoutimi[4].
Œuvre
modifierThéâtre
modifier- Donut, 1986 ; création : Montréal, Théâtre Il Va Sans Dire, mise en scène de René Richard Cyr, avec Sylvie Drapeau[5],[6].
- J'écrirai bientôt une pièce sur les nègres..., 1989 ; création, septembre 1989, Montréal, Théâtre de Quat'Sous, mise en scène de Claude Poissant[7] ;
- Le Scalpel du diable, 1991[8].
- Cabaret Neiges noires (collectif), 1992.
- Aux hommes de bonne volonté, 1993 ; création : Montréal, Théâtre de Quat'Sous, mise en scène d'André Montmorency, avec France Castel, Benoît Brière et Patrice Coquereau ; reprises : 1995-1997, mise en scène d'Anita Picchiarini[9] ; 2000 : Paris, Aktéon Théâtre, mise en scène Jean-Pierre Gryson[10] ; 2006 : Québec, Théâtre du Trident, mise en scène de Gill Champagne, avec Nicola-Frank Vachon.
- Le temps d'une parade (jeunesse), 1994
- Saganash ; création : Montréal, Théâtre d'aujourd'hui, 20 janvier 1995, mise en scène de François Rancillac, avec une distribution franco-québécoise, puis au théâtre de Châtillon en France[11],[12].
- Why not? (collectif, Contes urbains 1996), 1996
- Anaïs -- éloge de l'avarice (collectif, Les huit péchés capitaux), 1997 ; création : Montréal, Théâtre Petit à petit à l'Espace Go, mise en scène de René Richard Cyr et Claude Poissant[13]
- La nature même du continent, 2003 ; création : Montréal, Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, mise en scène d'Antoine Laprise.
- Bouclier, 2003
- Manic l'œil du Québec, coécrite avec Martin Desgagné, 2004
- Laine sans mouton, 2007
- J'écrirai bientôt, 2008
- Point de rupture, 2010
Œuvres traduites
modifier- Saganash (Fronteras), en espagnol, Compania Teatrosinparedes, Mexique, 2008.
Scénarisation
modifier- Dans le ciel du Chemin du Roy, 1991
- Graffiti III (jeunesse), 1994 à 1996
- Watatatow (jeunesse), 1995 à 1999
- Tohu-bohu II (jeunesse), 2000
- Bonjour Madame Croque Cerise (jeunesse), 2000, 2001
- Allo Pierre l'eau (jeunesse), 2006
- Ram Dam (jeunesse), 2007.
Publications
modifier- J'écrirai bientôt une pièce sur les nègres..., Montréal, Les Herbes Rouges, coll. « Théâtre », , 138 p.[14],[15].
- Aux hommes de bonne volonté, Montréal, Leméac, 1994.
- Cabaret Neiges noires (collectif), VLB, 1994[16].
- Saganash (préf. François Rancillac), Arles, Actes Sud, coll. « Actes Sud-Papiers », , 118 p. (ISBN 2-86943-418-9)[17].
- Les huit péchés capitaux (éloges) (collectif), Dramaturges éditeurs, 1997.
- La nature même du continent, Leméac/Actes Sud, 2003.
- 5 petites comédies pour une Comédie, Lansman Éditeur, 2003.
Notes et références
modifier- ↑ Michel Vaïs, « Boudés au Québec, aimés en France ? », Jeu, no 120, , p. 149–154 (lire en ligne ).
- ↑ « [...] l'auteur est quelque peu amer, conscient du fait que son œuvre a plus d'écho en France qu'au Québec », Solange Lévesque, Entretien avec Jean-François Caron: Le passage obligé de la trahison, Le Devoir, 5 avril 2003.
- ↑ Solange Lévesque, « Entretien avec Jean-François Caron : Le passage obligé de la trahison », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Zone d'écriture de Radio-Canada (consulté le 1er novembre 2012).
- ↑ Lorraine Camerlain 1991.
- ↑ Pierre Popovic, « « Donut » », Jeu, no 41, , p. 140–143 (lire en ligne ).
- ↑ Solange Lévesque, « Mise en abyme », Jeu, no 54, , p. 194.
- ↑ Patricia Belzil, « Le Scalpel du diable », Jeu, no 63, (lire en ligne ).
- ↑ Lynda Burgoyne, « Une minute silvouplè une dernière pour le manke damour : Aux hommes de bonne volonté », Jeu, no 85, , p. 83–87 (lire en ligne ).
- ↑ Ludovic Fouquet, « « Plonger l'âme dans l'humidité » », Jeu, no 97, , p. 101-102 (lire en ligne ).
- ↑ « Heures locales Île-de-France Culture théâtre guidés », Le Monde, (lire en ligne ).
- ↑ « Saganash ou le Mal du pays de Jean-François Caron », sur Les Archives du spectacle, .
- ↑ Guylaine Massoutre, « Ils ont tous les défauts, mais ils savent jouer ! Les huit péchés capitaux (Éloges) », Jeu, no 86, , p. 23–25 (lire en ligne ).
- ↑ Jean-François Chassay, « « J’écrirai bientôt une pièce sur les nègres » », Jeu, no 5, , p. 199-200 (lire en ligne ).
- ↑ Yves Dubé, « La recherche d’un Survenant », Lettres québécoises, no 59, (lire en ligne ).
- ↑ Sylvie Bérard, « Cette vertu à nos désirs cruelle », Lettres québécoises, no 76, , p. 44-45 (lire en ligne ).
- ↑ Laurence Cazaux, « L’énergie salvatrice », Le Matricule des anges, no 11, (lire en ligne ).
Bibliographie
modifier- Lorraine Camerlain, « Jean-François Caron : Une histoire qui s’écrit », Jeu, no 61, , p. 12-14 (lire en ligne ).
Liens externes
modifier