Jaroslav Švarc

militaire tchécoslovaque
Jaroslav Švarc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Ďáblice (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Arme
Armée tchécoslovaque en exil (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Platoon-leader (en)
Lance corporalVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Plaque commémorative

Jaroslav Švarc (né le à Velký Újezd, Autriche-Hongrie, et mort le à Prague, Protectorat de Bohême-Moravie) était un soldat de l'armée tchécoslovaque et un membre du commando parachutiste TIN qui avait pour tâche de mener à bien une tentative d'assassinat sur Emanuel Moravec, le ministre de l'éducation et des lumières nationales du Protectorat de Bohême-Moravie et collaborateur des nazis allemands.

Biographie modifier

Dans le cadre d'une mission qui avait pour but de tuer Emanuel Moravec, il fut parachuté dans la nuit du 29 avril 1942 à Věšín avec Ludvík Cupal et trois autres parachutistes tchécoslovaques (Václav Kindl, Bohuslav Grabovský, Vojtěch Lukaštík), mais il se blessa à l'atterissage, tout comme Cupal. Si ce dernier finit par se cacher à Velehrad, Jaroslav Švarc rejoignit les membres de l'opération Anthropoid (qui avait eu pour mission d'assassiner Reinhard Heydrich) pour se cacher dans la cathédrale Saints-Cyrille-et-Méthode de Prague. Les SS assiègent Jozef Gabčík, Jan Kubiš, Josef Valčík, Adolf Opálka, Jan Hruby, Josef Bublik et Jaroslav Švarc. Mais en dépit de l'action résolue de plus de 700 soldats, ceux-ci ne purent prendre les parachutistes vivants. Trois des résistants, dont Jan Kubiš — celui qui avait lancé la grenade anti-char vers Heydrich — furent tués dans l'église[a] après une bataille rangée de deux heures[1]. Les quatre autres, dont Jaroslav Švarc et Jozef Gabčík, se suicidèrent dans la crypte après avoir repoussé les assauts des SS, qui tentaient de les enfumer et de les noyer[2]. Les SS et la police subirent également des pertes : 14 tués et 21 blessés[3],[4]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Jan Kubiš aurait survécu à l'assaut mais succombé à ses blessures peu après.

Références modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (cs) Martin Reichl, Cesty osudu : Svět křídel, Cheb, (ISBN 80-86808-04-1).
  • (en) Callum McDonald, The Killing of Reinhard Heydrich : The SS “Butcher of Prague”, Da Capo Press, , 264 p. (ISBN 0-306-80860-9).
  • (en) Alan Burgess, Seven Men At Daybreak, Evans Brothers Limited, (ISBN 0-553-23508-7).
  • (en) Ray R. Cowdery et Peter Vodenka, Reinhard Heydrich : Assassination, Lakeville, Victory WW2 Publishing Ltd., .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier