Une isidie (du grec isis, « corail ») est une petite excroissance de quelques dixièmes de millimètre[1], élaborée par un thalle lichénique.

Parmelia saxatilis couverte à partir du centre d'isidies concolores au thalle.

Structure modifier

Les isidies contiennent des cellules du photosymbiote et du mycosymbiote, et sont entourées d’une couche serrées d’hyphes[1].

Fonction modifier

Les isidies jouent deux rôles essentiels : elles augmentent la surface photosynthétisante du thalle en développant les échanges gazeux et aqueux[2] ; elles permettent la reproduction végétative du thalle, se détachant à l’état sec (transportées par le vent) ou dispersées par les fèces d'animaux lichénivores (insectes, acariens)[3].

Notes et références modifier

  1. a et b Jean-Pierre Gavériaux, « Lexique des principaux termes de lichénologie », Bulletin d’information de l’Association Française de Lichénologie, vol. 34, fasc. 2,‎ , p. 86 (lire en ligne).
  2. (es) Martha Chaparro de Valencia, Hongos liquenizados, Univ. Nacional de Colombia, , p. 73.
  3. (en) Bertold Hock, Fungal Associations, Springer Science, , p. 318.

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