Irish National Liberation Army

L'Irish national liberation army (irlandais : Arm Saoirse Náisiúnta na hÉireann, Inla, anglais : People's Liberation Army, français : Armée irlandaise de libération nationale) est une organisation armée irlandaise constituée de membres de l'Official Irish Republican Army (OIRA) refusant la capitulation face à l'occupant anglais (l'OIRA met fin à toute action militaire contre les anglais en 1972 et utilisera ses armes par la suite uniquement pour des activités criminelles et l'élimination de republicains rivaux). Elle est apparue en 1975. Son fondateur Seamus Costello est assassiné par des tueurs de l'OIRA en 1977.

(en) Irish National Liberation Army
(ga) Arm Saoirse Náisiúnta na hÉireann
Image illustrative de l’article Irish National Liberation Army

Idéologie Républicanisme irlandais
Socialisme révolutionnaire
Marxisme-léninisme
Nationalisme de gauche
Positionnement politique Extrême gauche
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1974
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fondé par Seamus Costello
Actions
Mode opératoire Attentats, meurtres, etc.
Victimes (morts, blessés) 113 morts[1]
Zone d'opération Royaume-Uni
Période d'activité 1974-2009
Organisation
Membres 150 en 2008
Branche politique Parti socialiste républicain irlandais
Répression
Considéré comme terroriste par Royaume-Uni, États-Unis

L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Royaume-Uni[2] et des États-Unis[3].

Histoire

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L'Inla est directement issue de l'un des deux courants de l'IRA : l’Official IRA (O-IRA). Elle devient la branche militaire de l’Irish Republican Socialist Party (IRSP, Parti socialiste républicain irlandais). Forte de 400 à 500 clandestins, l’Inla est décapitée dans le courant des années 1980 par une vague d’arrestations touchant ses dirigeants. L’IRA profitera de sa faiblesse du moment pour absorber une partie de ses forces. L’Inla ne comptait en 2008 plus que 100 à 150 activistes. Durant le conflit nord-irlandais, l'Inla se rendra responsable de 113 morts[1].

Le , l'INLA annonce un cessez-le-feu[4], malgré cet engagement les actions armées continueront jusqu'en , date à laquelle l'organisation renonce à la violence, mais continue le combat politique[5].

Depuis les accords du Vendredi Saint

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Le , l'INLA revendique la responsabilité de la mort du trafiquant de drogue Jim McConnell[6].

Notes et références

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Annexes

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Articles connexes

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