On parle d′indice de réfraction normalisé ou d’indice de réfraction relatif lorsque l'on normalise l'indice d'un milieu par celui qui l'entoure, pour que le milieu extérieur ait un indice fictif de 1 : par exemple, une lame de verre d'indice n1, plongée dans l'air d'indice n0 aurait un indice dit normalisé de n2=n1/n0[1].

La normalisation de l'indice des matériaux optiques tels que le verre se fait le plus souvent par l'indice de l'air pour les systèmes destinés à des applications liées à l'atmosphère[2]. Ainsi les catalogues des fabricants de verres optiques, comme Schott AG ou Ohara, donnent l'indice de réfraction du verre normalisé par rapport à celui de l'air[3].

Référence

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Bibliographie

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  • (en) Philip Baumeister, Optical coating technology, SPIE, , 840 p.
  • (en) Hans Bach et Robert Neuroth, The properties of optical glass, Berlin, Springer, , 414 p.