In Absentia

album de Porcupine Tree, sorti en 2002

In Absentia est le septième album studio du groupe de rock progressif britannique Porcupine Tree. Sortie le 24 septembre 2002, il est le premier album du groupe avec Gavin Harrison à la batterie et le premier album avec le label Lava Records[1].

In Absentia
Description de l'image Porcupine Tree - In Absentia (album cover).jpg.
Album de Porcupine Tree
Sortie
Durée 68:20
Genre Rock progressif, metal progressif, art rock
Producteur Steven Wilson
Label Lava Records

Albums de Porcupine Tree

Genèse

modifier

C'est pendant l'enregistrement de cet album que le groupe commence à utiliser un son plus metal. Direction que le groupe va garder pour les albums suivant.

L'influence metal vient de l'amitié entre Steven Wilson (le leader du groupe) et Mikael Akerfeldt, leader du groupe de death metal progressif Opeth. Les deux musiciens formeront même un groupe sous le nom de Storm Corrosion quelques années plus tard.

In Absentia est considéré comme un des sommets de la carrière du groupe, car il contient des morceaux comme Blackest Eyes, Trains ou The Sound of Muzak qui sont considérés comme des morceaux essentiels de Porcupine Tree.

L'album est assez éclectique musicalement, allant du metal (Wedding Nails, Blackest Eyes, The Creator Has a Mastertape) aux ballades (Trains, Collapse the Light Into Earth) en passant par le rock progressif (The Sound of Muzak, .3).

La pochette a été réalisée par Lasse Hoile.

Liste des pistes

modifier
NoTitreDurée
1.Blackest Eyes4:23
2.Trains5:56
3.Lips of Ashes4:39
4.The Sound of Muzak4:59
5.Gravity Eyelids7:56
6.Wedding Nails6:33
7.Prodigal5:32
8..35:25
9.The Creator Has a Mastertape5:21
10.Heartattack in a Layby4:15
11.Strip The Soul7:21
12.Collapse the Light Into Earth5:52
68:14

La version européenne contient un disque bonus avec les pistes suivantes :

NoTitreDurée
1.Drown With Me5:21
2.Chloroform7:14
3.Strip the Soul (video edit)3:35

Analyse

modifier

La chanson The Sound of Muzak, parle de la mort de la musique, c'est-à-dire de l'envahissement du marché et de la radio par de la musique simple et non-recherchée. Le terme muzak (une prononciation déformée du mot music et une antonomase du nom de la société Muzak qui fut pionnière dans ce domaine) est utilisée par les Britanniques pour parler de la musique pauvre au format radiophonique, structuré toujours de la même façon, avec un couplet, un refrain, un couplet, un refrain, un pont, un refrain et un refrain final. Le morceau, même s'il suit une structure similaire, est assez complexe puisqu'il est en 7/4, excepté pour les refrains, où le morceau passe en 4/4.

Blackest Eyes est un morceau qui alterne entre passages metal (riffs) et des passages pop (couplets et refrains).

Trains est une ballade entrecoupée de guitares metal.

The Creator Has a Mastertape est un morceau metal, proche du metal industriel de Nine Inch Nails.

Références

modifier
  1. Lilian, « Critique d’album », sur Album rock, (consulté le )